L’intervention vise à restituer et à mettre en perspective les pratiques et les représentations des mouvements sociaux et citoyens dans leurs interactions prolongées et contradictoires avec les forces politiques. Il s’agit notamment d’éclairer les enjeux de cette articulation dans une double logique. D’une part, cerner l’apport des mobilisations collectives dans le fonctionnement de la vie socio-politique en France. D’autre part, analyser les difficultés rencontrées par les forces politiques progressistes dans leurs relations avec les acteurs sociaux mobilisés.
Comment repenser et redéployer une activité politique de masse indexée sur les besoins et les attentes de la majorité des citoyens ? Quel projet politique de transformation sociale dans le contexte actuel marqué par la faillite des politiques du libéralisme mondial et la détérioration de la condition salariale ? Quelles innovations thématiques, programmatiques, symboliques, voire organisationnelles faudrait-il opérer pour donner crédit à l’idée d’émancipation sociale face à un capitalisme mondialisé de plus en plus destructeur ?
A l’initiative de la revue Actuel Marx. La double crise, économique et écologique, qui secoue aujourd’hui le monde, est-elle seulement un nouveau maillon dans la longue chaîne des craquements qui jalonnent l’histoire du capitalisme moderne ? Ouvre-t-elle une nouvelle ère ? Les révoltes sont-elles au rendez-vous que le marxisme avait fixé à la révolution ? Comment l’utopie, prise en positif, dans sa créativité subversive, sociale, politique et culturelle, peut-elle devenir réalité ?
http://actuelmarx.u-paris10.fr/
L’intervention vise à restituer et à mettre en perspective les pratiques et les représentations des mouvements sociaux et citoyens dans leurs interactions prolongées et contradictoires avec les forces politiques. Il s’agit notamment d’éclairer les enjeux de cette articulation dans une double logique. D’une part, cerner l’apport des mobilisations collectives dans le fonctionnement de la vie socio-politique en France. D’autre part, analyser les difficultés rencontrées par les forces politiques progressistes dans leurs relations avec les acteurs sociaux mobilisés.
Comment repenser et redéployer une activité politique de masse indexée sur les besoins et les attentes de la majorité des citoyens ? Quel projet politique de transformation sociale dans le contexte actuel marqué par la faillite des politiques du libéralisme mondial et la détérioration de la condition salariale ? Quelles innovations thématiques, programmatiques, symboliques, voire organisationnelles faudrait-il opérer pour donner crédit à l’idée d’émancipation sociale face à un capitalisme mondialisé de plus en plus destructeur ?
L’Europe vit une ère de (re)fondation. Un cycle historique, politique et institutionnel nouveau s’est mis en place dont les conséquences sur le plan de la politique intérieure et de la réalité proprement partisane ne sont qu’en partie visibles. Elles sont en outre largement inexplorées. Cette intervention vise à répondre à trois questions importantes pour la dynamique de la gauche en Europe : quelle est, compte tenu du dispositif institutionnel induit par l’UE, la place laissée aux partis de gauche ? Comment ce dispositif influence-t-il le réformisme et le radicalisme historiques ? Quelles sont les perspectives d’avenir à la fois pour la gauche modérée et la gauche radicale ?
L’orientation néolibérale de la social-démocratie a été mise en échec sur le plan électoral, politique et intellectuel. Etendard d’un nouveau révisionnisme doctrinal, le New Labour britannique est aujourd’hui durablement affaibli et l’ensemble de la social-démocratie est au pied du mur. A partir des recompositions politiques qui vont survenir en Grande-Bretagne et ailleurs, trois questions peuvent être posées : 1) l’échec de l’expérience de « Troisième voie » permet-il d’espérer un rééquilibrage à gauche de la social-démocratie ? 2) Va-t-il entraîner une « renationalisation » des partis sociaux-démocrates ? 3) Va-t-il favoriser un rapprochement des gauches en Europe ?