Quid de la JUSTICE dans les transports publics ?
Quid de la JUSTICE dans les transports publics ?
Quid de la JUSTICE dans les transports publics ?
Présentation :
Le colloque international « Des critiques du sport. Controverses interdisciplinaires. »
vise à réunir des chercheurs de différents horizons, de différentes nationalités, de différentes orientations scientifiques, afin de débattre sur les critiques du sport et leurs places dans les recherches scientifiques sur les activités physiques et sportives. Cette posture distanciée devrait permettre de dépasser les visions lisses et consensuelles du sport, trop souvent défendues dans les idéologies et le sens commun.
Comité d’organisation :
Favret Fabrice, Hureau Thomas, Lefèvre Lisa, Michon Bernard, Boncourt Nicolas, Vieille Marchiset Gilles.
Du tout distanciel au juste distanciel : retours sur un an de travail à distance
À la jonction des études coraniques et de l’histoire, ce colloque international a favorisé les échanges entre des spécialistes de l’espace syrien à l’époque omeyyade et des spécialistes du texte coranique pour faire le point et avancer de nouvelles pistes sur le Coran dans le contexte de la Syrie omeyyade (661-750 de l’ère commune), c’est-à-dire à une période ancienne de son histoire.
Comité d’organisation : Anne-Sylvie Boisliveau et Mathilde Boudier.
Les organisateurs adressent leurs remerciements à toutes les personnes qui ont oeuvré à la réussite de cette journée d'étude et à sa mise en ligne : l'ensemble des intervenant.e.s, Catherine Maurer, directrice de l'UR 3400 ARCHE, pour son soutien enthousiaste, Guillaume Porte, ingénieur d'études UR 3400 ARCHE, et l'équipe de la Direction du Numérique de l'Université de Strasbourg pour leur aide technique et leur soutien logistique.
Cycle de conférences 2019-2020
Ccoorganisé par Mehdi Azaiez (Univ. Lorraine)/ Anne-Sylvie Boisliveau (Univ. Strasbourg)/ Iyas Hassan (Univ. Lyon 2).
Cycle de conférences 2019-2020
Coorganisé par Mehdi Azaiez (Univ. Lorraine)/ Anne-Sylvie Boisliveau (Univ. Strasbourg)/ Iyas Hassan (Univ. Lyon 2).
On observe la diffusion progressive dans toutes les catégories socio-culturelles, d’âge et de sexe, de l’idée selon laquelle chercher à modifier son corps peut constituer un objectif légitime à atteindre pour permettre au sujet de s’accomplir. Certains individus considèrent ainsi le travail esthétique comme un rituel quotidien et parfois même comme un devoir continu qui devient également le centre d’intérêt et la motivation première qu’ils affichent auprès des autres pour exister socialement. En ce sens, l’engagement constant dans un parcours esthétique, quels que soient ses modalités concrètes et les modèles de référence, devient un élément fortement constitutif de l’identité sociale.
Que ce soit au travers des élections de Miss, des émissions de relooking, des centres de remise en forme, des revendications de beautés transgenre, on observe la performance de modèles singuliers de beauté suggérant des formes d’empowerment individuel ou collectif. Modifier son corps, l’embellir ou simplement chercher à effacer un stigmate et à entrer en conformité avec certaines conventions esthétiques peut en effet être synonyme pour les individus d’une plus grande participation sociale et inclusion dans la vie en société. En cela, mettre en œuvre des pratiques esthétiques peut se comprendre comme une forme d’investissement permettant à certains sujets d’accroître le pouvoir qu’ils ont sur leur existence et entraînant des bénéfices sociaux. Ces derniers, bien qu’ils demeurent pour partie difficilement quantifiables, peuvent être de plusieurs ordres : l’intégration à un groupe, la reconnaissance par les proches, l’accès à un statut socio-économique ou à une qualité de vie meilleure, la prise d’un pouvoir politique, le développement de la confiance en soi et d’une aisance accrue. Ces avantages sont d’autant plus remarquables que la beauté possède une haute valeur d’échange dans les sociétés contemporaines. La manière dont les individus sont socialement acceptés ou marginalisés sur la base de leur apparence doit cependant être interrogée au croisement d’autres catégories comme la classe, la “race”, l’âge, le sexe de même que la fabrication des modèles socialement produits sur lesquels s’appuient ces appréciations. On peut ainsi tenter de délinéer qui sont les sujets légitimes et autorisés à accroître leur pouvoir en utilisant le ressort de l’esthétique. Dans les sociétés contemporaines, la prise de pouvoir des sujets sur leur monde social – empowerment – est un processus qui semble accompagner certaines démarches esthétisantes.. Nous dédions l’espace de cette séance de séminaire pour considérer les divers enjeux liés à cette hypothèse sociologique, qui fait débat dans les études sur la beauté."
Nos invitées :
Kathy Davis est chargée de recherche au département de sociologie de l’université libre d’Amserdam (Vrije Universiteit Amsterdam) aux Pays-Bas. Ses recherches portent sur : la sociologie du corps, l’intersectionnalité, la “travelling therory” et les pratiques transnationales. Elle défend l’approche biographique comme une méthodologie et une stratégie critique et créative pour l’écriture académique. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages, notamment Reshaping the Female Body (Routledge, 1995), Dubious Equalities and Embodied Differences (Rowman & Littlefield, 2003), The Making of Our Bodies, Ourselves: How Feminism Travels Across Borders (Duke, 2007) et Dancing Tango: Passionate Encounters in a Globalizing World (NYUPress, 2015). Elle travaille actuellement un ouvrage portant sur la sociologie de la passion.
Thérèse Awada est chirurgien plasticien. Sa spécialité, la chirurgie plastique, comporte deux branches : l’esthétique et la reconstruction. Ces deux branches sont indissociables, et se nourrissent l’une l’autre. Lors de sa formation, elle a étudié la chirurgie générale avant de se spécialiser en chirurgie plastique (pour acquérir une technicité, un savoir spécifique en reconstruction et enfin une culture esthétique). Par la suite, Thérèse Awada a complété son parcours chirurgical avec un parcours de recherche en éthique biomédicale, au Centre Européen de Recherche en Éthique à Strasbourg. Cette formation universitaire permet une approche interdisciplinaire, où se croisent philosophie, sociologie, théologie, médecine et droit.
Organisatrices du séminaire : Marion Braizaz et Camille Couvry.
A la suite du colloque « Les nouvelles nosographies et leurs effets dans les champs social, médical et thérapeutique » (2016) nous proposons d’ouvrir notre réflexion sur les difficultés des enfants et des adolescents telles qu’elles sont aujourd’hui pensées, formulées, repérées, accueillies et éventuellement prises en charge dans les lieux où l’on s’occupe d’eux.
Ce colloque s’adresse aux étudiants et chercheurs des disciplines concernées (psychologie, sociologie, sciences de l’éducation) et aux professionnels concernés par les difficultés de l’enfant (psychiatres, psychologues, métiers de l’éducation et de l’enseignement, travailleurs sociaux, personnel médical et paramédical).
« Prendre soin de soi », « se soigner », implique une dimension esthétique proportionnelle à la valeur que revêt pour nous les types d'événement ou de rencontre pour lesquels on s’apprête. Le moment de s'embellir ou de « se préparer » avant de sortir en public, lors d'une festivité ou d'une rencontre spéciale, se structure le plus souvent comme un véritable rituel. On ne s’embellit pas seulement pour les autres, mais aussi avec les autres : entre pairs, les techniques se partagent, les conseils et « trucs » s’échangent, tout comme les accessoires et les instruments. Par une sorte de correspondance symbolique, l'apparence est souvent révélatrice de l'état « intérieur » de la personne que nous côtoyons, que ce soit l’humeur, la disposition émotionnelle. Mais elle peut aussi fournir de nombreux indices manifestant une manière particulière d'être intégré.e à une société ou signalant un état de marginalisation. Elle peut d’ailleurs produire de l'exclusion ou au contraire de l'inclusion vis-à-vis d'un groupe/d’une société et elle participe à créer des formes d'adéquation entre les personnes, des liens de proximité ou des affinités. Certaines personnes qui se sentent personnellement concernées par ces enjeux sociaux liés à l'apparence ainsi que de plus en plus de professionnel.le.s se saisissent de cette question en initiant des pratiques d’esthétisation et de modification de l’apparence avec pour objectif d’agir sur le degré d'inclusion sociale et d’influencer l’état de bien-être. Les opérateurs de beauté qui se dédient au bien-être de l’humain (esthéticiennes, coiffeurs, maquilleurs, chirurgiens plasticiens, etc.) reconnaissent tous la valeur thérapeutique de l’entretien esthétique. Depuis quelques décennies, les psycho-socio-esthéticiennes ou les coiffeurs solidaires sont engagés pour apporter du soutien à des sujets vivant des situations de détresse. Lors de cette séance, ces acteurs et actrices nous accompagneront, fortes de leur expérience professionnelle, pour nous raconter le lien étroit entre apparence, bien-être et inclusion sociale".
Les symboles et les codes de l'esthétique changent selon les époques et les groupes humains. Ces choix d'affiliation esthétique sont influencés par plusieurs facteurs : la culture ou « subculture » de référence, mais aussi par des phénomènes de mode (ou d’exotisme) qui se « propagent » de plus en plus suivant les biais virtuels comme les blogs ou les réseaux sociaux. Lors de cette séance nous discuterons la croyance d’une unimorphisation (uniformisation des morphologies humaines) ou « occidentalisation » de l’apparence humaine à l’époque de la globalisation. Aucune perte de la « biodiversité » n’est en train de se produire ; au contraire, le terrain nous révèle que les modèles esthétiques s’enchevêtrent et les pratiques s'hybrident de manière souvent imprévisible, spontanée et créative. Dans un monde globalisé, la passion pour l'autre peut se traduire dans un désir d’imitation et d’incorporation des styles esthétiques propres à d’autres traditions culturelles.
En outre, une constante anthropologique indique que tous les peuples investissent une énergie considérable dans les pratiques esthétiques et, pour la plupart, entretiennent régulièrement leur apparence y compris dans des situations d’extrême détresse. Les invités qui nous accompagneront ont ainsi parcouru les cinq continents, l’une en tant que reporter de guerre et l’autre comme médecin en mission humanitaire. Ils nous aideront à comprendre que la nécessité de « s’embellir » accompagne - et traduit parfois - l’envie de « survivre » et donc de « rester humain » malgré tout.
Invité-e-s :
Virginie Silhouette-Dercourt, est Maître de conférences en gestion (HDR) à l'Université Paris XIII en Seine- Saint-Denis, chercheuse au Centre d'Economie de Paris-Nord et associée au Centre Marc Bloch de Berlin. Une partie de ses travaux a porté sur les dimensions identitaires des comportements de consommation de cosmétiques des jeunes femmes issues de l’immigration. Elle s’est notamment intéressée à la construction des identités grâce à la consommation.
Patrick Knipper est Chirurgien plasticien à Paris et Président d’une ONG de chirurgie réparatrice dans les pays en voie de développement (Interplast- France / Chirurgie Sans Frontières). Son intervention portera sur deux concepts qu’il a développé : la chirurgie esthétique humanitaire et l’ethno-chirurgie.
Dans la question des violences conjugales, le corps des femmes tient une place tout à fait particulière. Le corps féminin, corps intime et corps social, nous conduit à chercher à comprendre comment dans une société donnée, et au travers des rapports de genre qui l’organisent, se sont mises en place la perception, la représentation et la construction des corps pour le sujet lui-même et pour son partenaire. Dans ce contexte, nous tenterons de cerner les effets de la rencontre et de la relation à l’autre dans la construction du lien conjugal et de ses violences. En croisant les approches propres aux différentes disciplines que sont l’histoire, le droit, la sociologie, le travail social et la psychologie, ce colloque international pluridisciplinaire vise à explorer et à interroger la manière dont les sociétés dans leur diversité conçoivent et prennent en compte les situations de vulnérabilité, et leurs répercussions sur le vécu des femmes.
La pensée d’Abraham Moles - Interdisciplinarité et interstices de la connaissance
Penseur transdisciplinaire du XXe siècle, ingénieur, philosophe, théoricien de la science et de l’art, Abraham Moles a peu à peu tourné son attention vers les phénomènes de la vie sociale.
Auteur d’une trentaine de livres traduits en de nombreuses langues et de plus de huit cents articles, il a attiré à son Institut au sein de l’Université de Strasbourg (Institut de psychologie sociale des communications) de nombreux chercheurs étrangers. Beaucoup ont par la suite contribué à diffuser son œuvre dans leurs pays
La multiplicité des champs couverts, des théories proposées, fait de son œuvre une référence incontournable pour tous ceux qui cherchent à dépasser l’émiettement des connaissances et à entreprendre une réflexion rigoureuse et fondamentale adaptant leurs connaissances scientifiques au monde de la psychologie et de l’art.
Des représentants du judaïsme, du christianisme, de l’islam et du bouddhisme discuteront ensemble de la filiation, des rites accompagnant la naissance, mais aussi des questions de bioéthique en lien avec la vie en gestation.
Cet essai de théologie comparée des religions permettra une meilleure compréhension de la religion de l’autre, une confrontation des idées, une réflexion commune sur la vie humaine, au sein d’une société pluraliste.
Des représentants du judaïsme, du christianisme, de l’islam et du bouddhisme discuteront ensemble de la filiation, des rites accompagnant la naissance, mais aussi des questions de bioéthique en lien avec la vie en gestation.
Cet essai de théologie comparée des religions permettra une meilleure compréhension de la religion de l’autre, une confrontation des idées, une réflexion commune sur la vie humaine, au sein d’une société pluraliste.
Table ronde internationale
Avec l’appui des laboratoires du SAGE (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe, UMR 7363 CNRS & Unistra) et du DynamE (Dynamiques Européennes, UMR 7367 CNRS & Unistra), de la Faculté de sciences sociales de l’Université de Strasbourg et de l’Institut d’ethnologie de Strasbourg
La frontière renvoie à des espaces aux natures protéiformes au sein desquels circulent et s'enracinent des êtres dont les repères et référents sociaux, culturels et ontologiques sont bousculés, dont les identités sont constamment en proie à des changements consécutifs à la rencontre avec l'Autre et le non-familier, à l'interaction avec des modes inédits de produire leurs assises dans le monde. Au coeur de cadres parfois tragiques et traumatiques, le regard ethno-anthropologique s'attache particulièrement à décrire et comprendre les constructions identitaires et les rapports qu'entretiennent les migrants avec eux-mêmes, leurs racines et les mondes qu'ils traversent. Cette journée d'étude a pour vocation d'éclairer par comparatisme les multiples dimensions humaines du vécu migratoire avec, en toile de fond épistémologique, la question de savoir dans quelle mesure l'exercice de l'ethnographie et de l'anthropologie de la mobilité peut conduire à une remise en perspective de la discipline.
Des représentants du judaïsme, du christianisme, de l’islam et du bouddhisme discuteront ensemble de la filiation, des rites accompagnant la naissance, mais aussi des questions de bioéthique en lien avec la vie en gestation.
Cet essai de théologie comparée des religions permettra une meilleure compréhension de la religion de l’autre, une confrontation des idées, une réflexion commune sur la vie humaine, au sein d’une société pluraliste.
Des représentants du judaïsme, du christianisme, de l’islam et du bouddhisme discuteront ensemble de la filiation, des rites accompagnant la naissance, mais aussi des questions de bioéthique en lien avec la vie en gestation.
Cet essai de théologie comparée des religions permettra une meilleure compréhension de la religion de l’autre, une confrontation des idées, une réflexion commune sur la vie humaine, au sein d’une société pluraliste.
Des représentants du judaïsme, du christianisme, de l’islam et du bouddhisme discuteront ensemble de la filiation, des rites accompagnant la naissance, mais aussi des questions de bioéthique en lien avec la vie en gestation.
Cet essai de théologie comparée des religions permettra une meilleure compréhension de la religion de l’autre, une confrontation des idées, une réflexion commune sur la vie humaine, au sein d’une société pluraliste.
Colloque interdisciplinaire dédié aux frontières
Les 6 et 7 octobre 2016, l'Université de Strasbourg organise un colloque interdisciplinaire dédié aux frontières. Un événement scientifique et public destiné à favoriser l'émergence de projets de recherches aux confins des disciplines.
Toutes les disciplines scientifiques ont des frontières qui leur sont propres. Toutefois leur mise en perspective est riche d’enseignements. Ce colloque représente une occasion unique pour faire dialoguer l’ensemble des champs de savoirs et remettre sur le métier le thème des frontières, particulièrement prégnant dans une université frontalière comme la nôtre, mais en même temps une préoccupation universelle travaillée de différentes manières par l’ensemble des disciplines scientifiques. L’objectif -à la fois modeste et très ambitieux- consiste à discuter des usages des frontières et ses différentes déclinaisons dans chaque discipline afin d’amorcer un dialogue renforcé au sein de notre communauté permettant d’identifier les interfaces interdisciplinaires, mais aussi les spécificités irréductibles qui sont, elles aussi, une source de richesse et de connaissances.
Durant deux jours, les frontières seront débattues, interrogées et revisitées grâce aux différentes interventions et aux débats.
La cérémonie de rentrée aura lieu le 27 septembre à 16h30 en salle Pasteur.
Au programme, remise des diplômes et conférence de Daniel Frey, Professeur en philosophie et psychologie des religions, sur le thème: "Comment se justifie une croyance? Retour sur un débat philosophique".
Organisateur :
Association internationale des démographes de langue française (Aidelf) - Institut de démographie de l'Université de Strasbourg
Eric Widmer, sociologue à l’Université de Genève ;
Carole Brugeilles, démographe à l’Université Paris-Ouest-Nanterre ;
Bilampoa Gnoumou-Thiombiano, démographe à l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) de Ouagadougou,
et Roland Pfefferkorn, sociologue à l’Université de Strasbourg,
sont les invités de la table-ronde intitulée "L’arrivée d’un enfant est-elle un facteur d’inégalité ? Inégalités sociales et inégalités entre les sexes", animée par le journaliste Antoine Latham, mercredi 22 juin 2016, à 17 h 30, au Palais universitaire.
Cette table-ronde est organisée à l’occasion du 19e colloque international de démographie de l’Association internationale des démographes de langue française (Aidelf).
Notre corps change au gré de nos expériences et tout au long de notre histoire. Qu’ils soient subis ou volontaires, ces changements peuvent s’associer à une évolution identitaire, et engager un réajustement des équilibres entre l’individu et son entourage. L'objectif de ces journées d’étude transdisciplinaires est de faire dialoguer les chercheurs — débutants et confirmés — avec les acteurs de terrain. Les conférences, tables rondes et ateliers sont proposés comme des espaces d’échange à travers lesquels se constituera une « réflexion participante » à caractère expérimental.
Entretiens des Universités de L’Académie de Strasbourg
Conférence de Jean BAECHLER, Professeur de Sociologie historique à la Sorbonne,
Ancien président de l’Académie des sciences morales et politiques et de l’Institut de France
Au moment où les religions sont observées avec inquiétude, des représentants du judaïsme, du christianisme et de l’islam discuteront ensemble l’essence de la croyance religieuse. Cet essai novateur de théologie comparée des religions permettra une meilleure compréhension de la religion de l’autre, une confrontation des idées, une réflexion commune sur la foi et sa transmission au sein d’une société pluraliste
« Faut-il être heureux ? » La question a de quoi surprendre… Qui ne souhaite l’être ? Aristote déjà, dans sa célèbre Éthique à Nicomaque, définissait le bonheur comme la finalité de nos actions : il est la seule chose que l’on recherche pour elle-même, et non en vue d’autre chose. Mais aujourd’hui chacun semble sommé d’être heureux : une injonction au bonheur retentit de toutes parts, sans que la définition du bonheur soit devenue plus claire. Le présent cycle de conférences réunit des psychologues, des philosophes et des théologiens de l’université de Strasbourg. Il entreprend d’interroger cette injonction contemporaine au bonheur, en revenant sur les différentes approches possibles du bonheur : l’ambition de la sagesse de faire le bonheur, l’appel du Sermon sur la Montagne à ne pas se soucier du lendemain (les Béatitudes), contrastant d’ailleurs avec la résignation de l’Ecclésiaste jugeant vaine la quête de bonheur. La dimension sociale et politique du bonheur ne sera pas oubliée, qui cherchera à définir les critères de la qualité de vie. Chaque conférence recevra une réponse émanant d’un autre champ disciplinaire, pour croiser les approches et proposer, au terme du cycle, des définitions de ce bonheur qui nous hante.
L'Université de Strasbourg a accueilli les Journées nationales de regroupement des missions handicap (JNRH) le 31 mars et 1er avril 2016. Ces journées rassemblent chaque année les professionnels des établissements d'enseignement supérieur des structures d'accueil et d'accompagnement des étudiants handicapés.
Ces journées sont pilotées par le Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (MENESR) et l'association des professionnels de l'accompagnement du handicap dans l'enseignement supérieur (Apaches). Les JNRH 2016 à Strasbourg sont organisées par le Service de la vie universitaire (SVU - mission handicap, mission accueil, mission vie étudiante).
Au moment où les religions sont observées avec inquiétude, des représentants du judaïsme, du christianisme et de l’islam discuteront ensemble l’essence de la croyance religieuse. Cet essai novateur de théologie comparée des religions permettra une meilleure compréhension de la religion de l’autre, une confrontation des idées, une réflexion commune sur la foi et sa transmission au sein d’une société pluraliste
« Faut-il être heureux ? » La question a de quoi surprendre… Qui ne souhaite l’être ? Aristote déjà, dans sa célèbre Éthique à Nicomaque, définissait le bonheur comme la finalité de nos actions : il est la seule chose que l’on recherche pour elle-même, et non en vue d’autre chose. Mais aujourd’hui chacun semble sommé d’être heureux : une injonction au bonheur retentit de toutes parts, sans que la définition du bonheur soit devenue plus claire. Le présent cycle de conférences réunit des psychologues, des philosophes et des théologiens de l’université de Strasbourg. Il entreprend d’interroger cette injonction contemporaine au bonheur, en revenant sur les différentes approches possibles du bonheur : l’ambition de la sagesse de faire le bonheur, l’appel du Sermon sur la Montagne à ne pas se soucier du lendemain (les Béatitudes), contrastant d’ailleurs avec la résignation de l’Ecclésiaste jugeant vaine la quête de bonheur. La dimension sociale et politique du bonheur ne sera pas oubliée, qui cherchera à définir les critères de la qualité de vie. Chaque conférence recevra une réponse émanant d’un autre champ disciplinaire, pour croiser les approches et proposer, au terme du cycle, des définitions de ce bonheur qui nous hante.
Au moment où les religions sont observées avec inquiétude, des représentants du judaïsme, du christianisme et de l’islam discuteront ensemble l’essence de la croyance religieuse. Cet essai novateur de théologie comparée des religions permettra une meilleure compréhension de la religion de l’autre, une confrontation des idées, une réflexion commune sur la foi et sa transmission au sein d’une société pluraliste.
« Faut-il être heureux ? » La question a de quoi surprendre… Qui ne souhaite l’être ? Aristote déjà, dans sa célèbre Éthique à Nicomaque, définissait le bonheur comme la finalité de nos actions : il est la seule chose que l’on recherche pour elle-même, et non en vue d’autre chose. Mais aujourd’hui chacun semble sommé d’être heureux : une injonction au bonheur retentit de toutes parts, sans que la définition du bonheur soit devenue plus claire. Le présent cycle de conférences réunit des psychologues, des philosophes et des théologiens de l’université de Strasbourg. Il entreprend d’interroger cette injonction contemporaine au bonheur, en revenant sur les différentes approches possibles du bonheur : l’ambition de la sagesse de faire le bonheur, l’appel du Sermon sur la Montagne à ne pas se soucier du lendemain (les Béatitudes), contrastant d’ailleurs avec la résignation de l’Ecclésiaste jugeant vaine la quête de bonheur. La dimension sociale et politique du bonheur ne sera pas oubliée, qui cherchera à définir les critères de la qualité de vie. Chaque conférence recevra une réponse émanant d’un autre champ disciplinaire, pour croiser les approches et proposer, au terme du cycle, des définitions de ce bonheur qui nous hante.
Au moment où les religions sont observées avec inquiétude, des représentants du judaïsme, du christianisme et de l’islam discuteront ensemble l’essence de la croyance religieuse. Cet essai novateur de théologie comparée des religions permettra une meilleure compréhension de la religion de l’autre, une confrontation des idées, une réflexion commune sur la foi et sa transmission au sein d’une société pluraliste.
Bernard Holtzmann, professeur émérite à l’Université Paris X - Nanterre, anime une conférence intitulée "L’intérêt des collections de moulages dans l’enseignement de l’archéologie en France", jeudi 25 février 2016, à 18 h, au Palais universitaire.
Cette conférence s'inscrit dans le cadre des événements organisés pour la réouverture du musée Adolf-Michaelis, rassemblant les collections de l'Institut d'archéologie classique, et notamment la première collection universitaire de moulages de France. Plusieurs événements, du 25 au 28 février (période correspondant à la fin de la réhabilitation des réserves du musée), permettront au grand public et à un public scientifique de découvrir ou redécouvrir le musée sous un nouveau jour.
Le 18 mai 2015, Emmanuel Macron, réunissait à Nantes les acteurs mobilisés en faveur de la réindustrialisation de la France, autour du plan national « Industrie du Futur ».
L’Institut Mines-Télécom est membre fondateur de l’Alliance Industrie du futur.
Les écoles de l’Institut Mines-Télécom, sous tutelle du Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie, ont déjà développé de nombreuses recherches sur les sujets qui relèvent de cette thématique, prenant en compte l’ensemble des facettes, alliant numérique, sciences de l’ingénieur et sciences humaines, économiques et sociales.
Ce colloque sera l’occasion de faire le point sur les recherches de nos laboratoires et sur le positionnement stratégique de l’Institut. Il alimentera le Conseil scientifique pour sa prochaine session de décembre.
Première initiative, motivée par l’expression des attentes et besoins concrets des doctorants, l’école d’été doctorale EED Unistra 2015 a pour objectif de donner, en une semaine, aux doctorants en sciences humaines et sociales de fin de 1ère année (et au-delà), un ensemble construit d’outils transversaux, théoriques, méthodologiques et techniques, destinés à faciliter leur parcours doctoral.
Considérant le doctorat dans sa globalité, l’EED Unistra 2015 se compose de 6 modules, se suivant sur 6 jours, traitant des points-clés du doctorat, des plus connus (écriture scientifique, connaissance institutionnelle) aux moins abordés (la gestion du temps, du stress, de l’image de soi, de l’isolement) en passant par les plus indispensables (exploitation de logiciels de traitement de documents, modalités de travail collaboratif, insertion professionnelle).
La Faculté des sciences du sport, en collaboration avec l'École supérieure du professorat et de l'éducation de l'académie de Strasbourg et la vice-présidence Sciences en société de l'Université de Strasbourg organisent une conférence-débat intitulée "Questions vives de la laïcité à l'école" avec le philosophe et penseur de la laïcité, Henri Pena-Ruiz, vendredi 20 février 2015 de 14 h à 17 h au Patio.
Après un cadrage général, Henri Pena-Ruiz échangera avec des enseignants autour de "questions vives" de la laïcité qu'ils rencontrent dans leurs établissements scolaires (enseignants d'arts plastiques, d'EPS, de SVT, d'histoire-géographie, professeur des école). Cette manifestation est ouverte à tous les étudiants, enseignants, enseignants de l'académie de Strasbourg, parents d'élève, citoyens, etc.
À l'initiative de la Faculté de droit, de sciences politiques et de gestion.
L’Institut d’Etudes Judiciaires, qui prépare les étudiants en droit aux métiers de la justice (magistrats, avocats, officiers de police ou de gendarmerie,..) organise depuis plusieurs années des manifestations de « culture judiciaire » : conférences, projections de films, lectures de texte,… La Librairie Kléber, le Cinéma l’Odyssée, le Festival « Bibliothèques idéales », sont des associés habituels de ces manifestations. Fort des succès rencontrés, la direction de l’Institut d’Etudes Judiciaires et ses partenaires ont été encouragés à réunir ces manifestations dans le cadre d’un festival baptisé « Justice en Cultures ». Sa première édition sur le thème « Justice et peuples » se déroulera du 15 septembre au 15 octobre 2014. Le projet s’adresse aux universitaires, aux professionnels du droit (magistrats, avocats,..) mais aussi à tous les Strasbourgeois. Il leur est proposé de réfléchir en se distrayant sur l’histoire et le fonctionnement de la Justice afin de dépasser les stéréotypes sur le sujet. Pour y parvenir les organisateurs du Festival ont privilégié des approches originales en utilisant supports et des techniques artistiques et culturelles variées.
Cette année le thème retenu est « Justice et peuples ». En choisissant ce thème, la direction du Festival a voulu mettre en lumière les relations complexes et parfois difficiles qui unissent le ou les peuples dans le monde avec leur Justice.
La romancière et philosophe Catherine Clément (Dictionnaire amoureux des Dieux et des Déesses / Plon), entourée de Cécile Backès, directrice de la Comédie de Béthune, et Michel Backès, illustrateur, ainsi que du linguiste Jean-Claude Milner (L’universel en éclats / Verdier, Harry Potter à l’école des sciences morales et politiques / PUF), évoquera pour nous Lacan, l’Inde, l’Opéra, sa vision de l’art… et l’anthropologue Claude Lévi-Strauss.
Sans oublier son tout nouveau roman, Aimons-nous les uns les autres (Seuil), mettant en scène les personnages hors norme et idéalistes de la Commune de Paris.
Rencontre à l'Aubette (à l'initiative de la librairie Kléber)
L’Université de Strasbourg célèbre, cette année, les 130 ans du Palais universitaire, bâtiment inauguré par l’empereur Guillaume I er d’Allemagne à l’automne 1884.
Une conversation avec Gao Xingjian, prix Nobel de littérature en 2000, et Nathalie Bittinger, maître de conférences en cinéma à l’Université de Strasbourg, est organisée jeudi 12 décembre à 18 h au Palais universitaire dans le cadre du séminaire Interarts de la Faculté des arts.
Gao Xingjiang conversera sur sa vision de l’art cinématographique en présence de Nathalie Bittinger. Cette agrégée de littérature, maître de conférences en cinéma, passionnée de littérature et de cinéma chinois a étudié et enseigné les œuvres de Gao Xingjian. Elle a écrit à plusieurs reprises sur les œuvres romanesques et filmiques de Gao Xingjian. Elle définit l’art cinématographique du prix Nobel de littérature comme étant du « "ciné-poème" expérimental, qui propose une alternative au langage cinématographique le plus courant, par son mélange des arts ».
DEUXIÈME RENCONTRE INTERNATIONALE
NARRATOLOGIE ET LES ARTS
Éléments épistémologiques et pratiques d’une formation dans la 2e moitié de la vie /
Erkenntnistheoretische und praktische Elemente der Bildung älterer Erwachsener
Fondation ADN lance le concours
“Idées riches pour États pauvres”
Les nouvelles politiques publiques :
quelles riches idées sauveront nos États impécunieux ?
Comparer le sport : usages et controverses
On ne décrète pas la «
Ville créative
»
: c’est un processus, une
histoire, une projection vers l’avenir des talents et compétences
de ses habitants. A Strasbourg comme à Montréal, Bilbao,
Hambourg, Berlin, Barcelone ou Liverpool la question de la
«
Ville créative
» présente un nouveau champ de référence pour
les travaux des chercheurs et pour l’action des collectivités
publiques. Comment les travaux de recherche sur l’économie de
la créativité menés à l’université peuvent-ils orienter la politique
de développement économique portée par la Communauté
urbaine de Strasbourg et faire de Strasbourg une ville créative ?
Une ville créative est d’abord une ville qui sait mobiliser les talents
et les compétences de ses habitants, au quotidien et dans la durée.
Comment détecter, favoriser et exploiter les comportements
créatifs pour aboutir à de l’innovation
?
Quels sont les projets
phares, les actions et dispositifs d’accompagnement mis en
œuvre ou à mettre en œuvre?
Journée organisée dans le cadre d'un projet de recherche intitulé "Théâtralités" porté par Carole Egger (Pr.) et Cristina Oñoro (Post-doctorante)
A l’occasion de la sortie des témoignages Les Auschwitz, Rodéo d’âme vous invite à venir partager une discussion avec Simone Fluhr. Elle sera accompagnée par Claire Audhuy, qui a recueilli les témoignages du livre Les Auschwitz.
Simone Fluhr est membre de CASAS, le Collectif d’Aide aux Solliciteurs d’Asile de Strasbourg
A l’occasion de la sortie du recueil La Lumière sur le seuil, Rodéo d’âme vous convie à une discussion-débat animée par Patrick Werly : Poésie et actualité : un regard décentré. Patrick Werly sera accompagné de Claire Audhuy, doctorante en Arts à l’UDS, et de Baptiste Cogitore, auteur du recueil de poésie La Lumière sur le seuil.
Ce colloque sera le moment d’un rassemblement des domaines disciplinaires des Humanités autour des usages, de la valorisation et de la production de ressources numériques pédagogiques. Devant permettre un point d’orgue sur l’état de développement de l’université numérique dans les disciplines des Lettres, Langues, Arts, Sciences de l’homme et des sociétés, les débats s’articuleront principalement autour de la question des usages en privilégiant notamment les retours d’expériences.
Les Rendez-vous de l’histoire rassemblent chaque année pendant quatre jours à Blois plus de 30 000 amateurs et passionnés d’histoire. D’accès totalement libre et gratuit, le festival s’articule autour d’un grand Salon du livre, de plus de 300 débats et conférences, d’un festival du film d’histoire où sont projetés des chefs d’oeuvres du 7ème art tant fictions que documentaires. Enfin c’est toute la belle ville de Blois qui se met au diapason avec des expositions, des cafés historiques et les restaurants qui récréent les grands plats des siècles passés.Au coeur du Val de Loire, de ce pays des châteaux qui abrita certaines des riches heures de l’histoire de France, les « Rendez-vous » de Blois sont considérés aujourd’hui comme le plus grand rassemblement d’intellectuels en France.
En septembre 2010 alors qu’avec le conseil scientifique des Rendez-vous de l’histoire nous choisissions le thème de « l’Orient » comme fil rouge pour un grand nombre de débats et conférences de cette quatorzième édition, nous étions loin d’imaginer que nous serions, quelques mois plus tard, rattrapés par une actualité aussi riche. Une fois encore, nous nous attacherons à Blois à restituer les évènements du monde en mouvement, en l’occurrence les révoltes arabes, dans la longue durée. Plus de 800 intellectuels nous livreront leurs lectures des différentes facettes de l’Orient, qu’il soit proche ou lointain, rêvé ou réel.
Francis Chevrier
Directeur et créateur des Rendez-vous de l’histoire
L'Association française de sociologie (AFS) a tenu son IVème congrès du 5 au 8 juillet 2011, à Grenoble, sur le thème CREATION & INNOVATION. Son invité d'honneur était Pr Andrew Abbott de l'University of Chicago. Plus de 1200 sociologues étaient présents.
Ce site permet de visionner la plupart des sessions plénières et semi-plénières qui ont eu lieu pendant les matinées du congrès : la conférence inaugurale du mardi 5 juillet 2011 (avec Andrew Abbott), les Etats Généraux de la Sociologie du mercredi 6 juillet 2011, et six sessions semi-plénières consacrées au thème Création & Innovation (jeudi 7 et vendredi 8 juillet 2011).
Le programme détaillé des matinées est accessible <a href="http://www.afs-socio.fr/Congres2011/MatineesCongresAFS2011.pdf">ici</a> et le programme détaillé des 45 réseaux thématiques qui se sont déroulés les après-midis est accessible <a href="http://www.afs-socio.fr/formListeRT11.html">ici</a>
née en 1933, dans une famille juive, fille de prisonnier de guerre, Francine Christophe est arrêtée à l'âge de 9 ans avec sa mère. Internée en prison et dans divers camps vichystes, elle sera déportée à 11 ans dans le camp de concentration de Bergen-Belsen. Là-bas, avec quelques enfants du camps, elle organise un spectacle clandestin qu'elle répètera à l'insu des gardiens parfois dans les latrines ou dans la baraque et qui sera donné officieusement le 20 août 1944.
En 1943, l'ethnologue Germaine Tillion est déportée à Ravensbrück pour faits de résistance. Elle s'efforce d'y analyser les rouages du système concentrationnaire, pour aider ses camarades à appréhender le camp. Elle se soustrait au travail obligatoire et réussit à écrire une opération, cacher dans un carton. Résister en créant, défendre sa dignité et celle de ses camarades, saboter le travail : l'engagement de Germaine Tillion est sans limites.
On estimme à 500 000 le nombre de Tsiganes exterminés durant la Seconde Guerre mondiale. Pour mettre un nom sur cet assassinat de masse, les Roms forgèrent le mot "Samudaripen" : "meutre total". Spécialiste du peuple tsigane, Claire Auzias revient ici sur cette histoire mal (re)connue, qu'elle a étudiée dans son livre "Samudaripen, le génocide des Tsiganes" (éd. L'Esprit frappeur)
Quelles créations artistiques et dans quels camps de l'Europe occupée? La présence d'un historien et de deux spécialistes de la musqiue et du théâtre dans les camps permet d'appréhender les réalités de création pour les artistes des camps, de manière officielle ou clandestine.
Ancienn déportée à Ravensbrück. Arrêtée pour des faits de résisatance à l'âge de 19 ans, Marie-José Chombart de Lauwe a été déportée au camp de Ravensbrück de 1943 à 1945. Revenue des camps, elle a beaucoup témoigné et écrit un grand nombre d'ouvrages sur la mémoire des camps et sur les dérives de l'histoire. Sans cesse face à de nouvelles attaques, elle fait front contre les négationnistes qui tentent de minimiser la Shoah et de décrédibiliser les témoins.
Pour clôturer l’ensemble des débats quoi de plus naturel que de présenter une nouvelle fois le corps au travers de différents états artistiques. Des doctorants, des enseignants chercheurs, des étudiants de toutes disciplines s’associent pour produire un spectacle qui réunit la danse, la poésie, le multimédia… Ce corps et son devenir qui introduit logiquement des interrogations sur la limite entre la normalité et l’anormalité, entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit, entre ce vers quoi l’on veut tendre et ce que l’on refuse. Avec ce thème du corps, c’est certainement aussi la question de la condition humaine et de son devenir qui est proposée.
Une soirée en construction qui se déploiera dans l'ensemble du Palais Universitaire autour de différentes propositions :
Les Corps entravés
Quand le corps est invité à reprendre des silhouettes anciennes ou à adopter des silhouettes nouvelles par l'habit imposé. A partir de quand faut-il inventer de nouveaux mouvements ? Peut-être un nouveau corps pour transmettre du sens dansé ?
Une proposition de Valérie Etter - doctorante en arts visuels, Aurore Heildelberg - doctorante en arts visuels, Sabine Cornu - maître de conférence en STAPS, Pierre Boileau - Performeur.
Mit Händen und Füβen
Jeux de pieds, jeux de mains…
Mouvement infime, oscillation de rythmes, variation d’intensité, une métamorphose.
Déambulation, évolution, deux, une interaction.
Contact, exploration, jeu, une rencontre.
Essai, chemin, éternel retour, le mouvement.
Une proposition de Nadia Foisil - doctorante en Anthropologie sociale et culturelle, Nicole Ratjen - Comédienne, Sandra Wieser - Performeuse, Alice GodfroY - Danseuse
Poésie Sonore
Des mises en formes textuelles et totalement subjectives du corps.
Une proposition d'étudiants multidisciplianires sous la direction de Florent Schmitt - Doctorant en art - Université de Strasbourg en accords avec les Ateliers culturels.
Que l’on soit comédien ou non, le corps est notre premier instrument de communication. La question du langage du corps alimente les réflexions dans l’espace scénique et social. Quel est ce langage ? Comment l’apprivoiser ? Les enjeux de la maîtrise du langage corporel sont-ils les mêmes sur scène et dans la rue ? Un débat où chorégraphe, acteur, sociologue, spécialiste du management, parleront sans détour d’un langage commun.
Les biotechnologies ont aujourd’hui autant leur place dans le monde médical que dans le monde artistique. Ces mondes à priori éloignés l’un de l’autre se rejoignent dans l’utilisation des plus récentes découvertes en biotechnologies. Si leurs objectifs sont différents et peuvent être pour certains d’entre eux fortement discutés c’est avant tout le rapport au corps qui est train de se mettre en place qui est interrogé. Que devient l’identité du genre humain ? Est-il encore besoin de parler de genre, on allons-nous tous vers une espèce de monstruosité établie collectivement ?
La marionnette est cet autre corps utilisé par le théâtre pour raconter une histoire.
Sur scène la manipulation n’est pas cachée mais qu’en est-il sur la scène de la société ? Entre l’utilisation d’avatar, la dépendance aux machines, les intrigues politiques... nous manipulons et avons l’impression d’être manipulés. Alors qui tire les ficelles ?
Une rencontre sans manipulation entre des spécialistes universitaires, des auteurs de théâtre et le public.
Aujourd'hui l'usage du Web modifie nos vies et les œuvres et à fortiori le rapport entre nos vies et les œuvres, entre nos usages et ceux de l'art. Devons-nous considérer un adolescent qui publie sur internet - vidéo, musique, photo, texte, (et même parfois encore un peu de dessin) - comme un artiste pluridisciplinaire d'avant-garde ? Par quels usages l'artiste se distingue-t-il encore sur la toile ? Entre un corps à l’action bien réel et sa dématérialisation sur la toile, quels sont aujourd’hui les enjeux du spectacle par internet ?
Il s'agit de créer un lieu de rencontre privilégié où chaque année les historiens peuvent se retrouver afin d'exposer l'état de leurs réflexions, de présenter leurs travaux et de confronter leurs points de vue dans le but de concourir au progrès de la recherche et de la connaissance historique. Il importe également que les Rendez-vous de l'histoire soient une manifestation populaire. Il faut que chacun puisse assouvir sa curiosité, trouver matière à s'instruire mais aussi à se divertir. Ainsi, les Rendez-vous de l'histoire ont pour vocation de devenir un lieu unique et privilégié d'échanges, de discussions, et de divertissement entre les historiens et le grand public.
Enseignants-chercheurs, décideurs politiques, acteurs de terrain et étudiants sont réunis le mercredi 13 octobre 2010 dans le cadre de la journée inaugurale de la Faculté de Sciences de l'éducation de l'Université de Strasbourg pour discuter des enjeux actuels de l’éducation.
Près de 200 personnes sont inscrites à cette journée qui est également l’occasion d’évoquer l'histoire des sciences de l'éducation, sa place dans le débat scientifique et son impact dans la société.
Bernd Alois Zimmermann (1918-1970) est l’une des figures majeures de la création musicale de la seconde moitié du vingtième siècle en Allemagne et dans le monde. Si l’on connaît mieux son compatriote Karlheinz Stockhausen, Zimmermann se dévoile peu à peu comme le représentant d’une autre forme d’expression que celle qui fut associée aux avant-gardes européennes des années 1950, c'est-à-dire comme un artiste en marge des courants dominants, mais dont l’empreinte sur son époque n’en est pas moindre pour autant. Auteur d’ouvrages désormais reconnus comme de véritables chefs-d’œuvre de la modernité - Die Soldaten (opéra, 1958-1964), Requiem für einen jungen Dichter (« Requiem pour un jeune poète », 1967-1969) -, mais aussi de nombreuses compositions orchestrales, instrumentales, vocales, électroniques, il devient aujourd’hui l’un des grands « classiques » de la seconde moitié du vingtième siècle à la fois par sa musique (de plus en plus jouée dans le monde entier) et par son rayonnement en tant que penseur.
A l’initiative de la revue Actuel Marx. La double crise, économique et écologique, qui secoue aujourd’hui le monde, est-elle seulement un nouveau maillon dans la longue chaîne des craquements qui jalonnent l’histoire du capitalisme moderne ? Ouvre-t-elle une nouvelle ère ? Les révoltes sont-elles au rendez-vous que le marxisme avait fixé à la révolution ? Comment l’utopie, prise en positif, dans sa créativité subversive, sociale, politique et culturelle, peut-elle devenir réalité ?
Une table ronde ouverte à tous clôturera le XVe colloque national de démographie, « Avoir des enfants aujourd'hui et demain », le 28 mai à 20h30, salle Pasteur au Palais Universitaire.
Elle sera animée par Henri Léridon, Directeur de recherche à l'Institut national d'études démographiques, en présence de Chantal Blayo (Présidente de la conférence universitaire de démographie et d'étude des populations), Jean Hauser (professeur de droit, spécialiste de la famille et de la filiation), Francesca Arena (historienne, anthropologue, chercheur à l'Université de Provence) et Anne Cadoret, Anthropologue, Chargée de recherche au CNRS.
On y abordera les thèmes suivants : évolution de la fécondité en France et en Europe depuis 1950 et auparavant ; facteurs de cette évolution ; les évolutions récentes ; vers de nouvelles naissances - les naissances « fabriquées » ; de nouvelles familles - évolution du droit de la filiation.
ans le cadre de sa mission « Réussite et ascenseur social », l'IUT Robert Schuman de l'Université de Strasbourg organise des journées d'études « Les ressorts de l'ascension sociale : Quelles mobilités ? », et souhaite ainsi initier une réflexion sur les conditions de la réussite des étudiants. À partir des études réalisées pour une meilleure connaissance des publics étudiants concernés et des initiatives menées en leur faveur, cette réflexion utilisera comme cadre et support au développement de ses travaux, la recherche produite aujourd'hui en sociologie et en sciences de l'éducation.
La mobilité sociale qui tient une place importante en sociologie, se situe au carrefour de plusieurs domaines d'étude : les classes sociales, les inégalités sociales, les changements sociaux et les transformations économiques. Sujet troublant et fascinant pour nombre de sociologues (Merllié et Prévot, 1991), son analyse s'appuie sur de multiples grilles de lecture et fait, encore maintenant, l'objet de controverses (Bertaux, 1985 ; Merllié, 1994 ; Chauvel, 1998 ; Bihr et Pfefferkorn, 2008). Au cœur de la réflexion sur la mobilité, l'enjeu de l'éducation s'avère plus pressant aujourd'hui au regard des incertitudes liées à l' « avenir » qui affectent les conceptions que nous avions du système éducatif, du diplôme, de la formation, de la « réussite » et des valeurs qui y étaient associées. Il paraît donc opportun de réintégrer notre questionnement de la « réussite » dans une réflexion plus vaste sur la mobilité, les enjeux de l'offre de formation universitaire et les attentes des étudiants.
Dans un premier temps, les conférences nous permettront d'aborder la construction de l'échec (et de son corollaire la « réussite »), les prismes à partir desquels il est examiné, les démarches et outils conçus pour l'appréhender. Ainsi, nous tenterons de comprendre en amont l'échec scolaire dans les bacs professionnels puis les abandons au cours du premier cycle d'université. Nous envisagerons ensuite l'adaptation de l'institution aux pressions sociales, économiques et politiques par une modification du paysage de l'offre qui affecte à la fois les objectifs de l'institution, l'organisation de la production et de la diffusion des savoirs. Cette première phase s'achèvera par une réflexion sur les parcours étudiants et les termes qui caractérisent aujourd'hui le rapport de ces derniers à l'institution universitaire.
Dans un deuxième temps, nous aborderons au travers d'une approche critique les termes d'une mobilité sociale ou d'une reproduction sociale à partir des enseignements qui peuvent être tirés de la lecture des tables de mobilité. Puis, nous tenterons de comprendre les logiques de l'ascension sociale en orientant notre analyse sur les règles du jeu de cette mobilité et sur les conditions actuelles de la conversion du diplôme en emploi. Enfin, il sera proposé une réflexion sur les trajectoires des familles migrantes et de leurs enfants, les représentations qu'elles ont de la « réussite » sur plusieurs générations, le lien qu'elles établissent entre projet migratoire et projet de mobilité sociale ainsi que les moyens mis en œuvre pour y accéder.
Le Congrès des Etudiants Turcs de France constitue une plate-forme d'échange d'idées autour de laquelle les étudiants se retrouvent pour débattre de divers sujets avec des personnalités expertes dans leur domaine respecrtif.
Le colloque organisé par l’UOH à Strasbourg les 3 et 4 décembre prochains sera le moment d’un rassemblement des domaines disciplinaires des Humanités autour de la production et de la valorisation de ressources numériques pédagogiques. Point d’orgue sur l’état de développement de l’université numérique dans les pratiques et usages pédagogiques des enseignants-chercheurs des disciplines des Lettres, Langues, Arts, Sciences de l’homme et des sociétés, ce colloque propose des discussions autour de 5 thèmes transversaux.
Pour beaucoup d’entreprises, l’identité ne se définit plus seulement par des éléments physiques mais bien virtuels. Le rôle du Web et des TIC dans cette construction ne cesse de s’accroître. Quelles sont les nouvelles identités multiples des entreprises ? Une identité virtuelle peut-elle être pérenne ? Quels sont les nouveaux sentiments d’appartenance à ces entreprises et les nouveaux liens qui s’y créent ?
L’union européenne représente aujourd’hui une unification économique et politique de 27 pays européens. Mais quel est aujourd’hui cet Homo europaeus ? Y a t-il encore un décalage entre une existence européenne et une identité européenne ? La construction de cette identité européenne implique-t-elle une redéfinition de l’identité nationale ? Comment « penser l’europe » au travers d’un peuple européen, doté d’une existence propre complémentaire de celle des nations et des peuples des états membres ?
Comme on peut rester connecté avec la réalité, on peut rester en connexion avec le virtuel, dans ce monde qui pour l’heure est encore considéré comme « au-delà du monde sensible ». Que ce soit dans l’expérience visionnaire du chamanisme, la pratique du joueur en ligne et aussi très simplement dans le jeu de l’acteur, la frontière entre le monde réel et l’imaginaire peut apparaître flou ? Quel est ce jeu auquel nous participons ? Jusqu’où restons nous des acteurs en représentation ? Le virtuel reste-t-il une échappatoire au réel ou virtuel et réel sont-ils simplement complémentaires ?
Identifié comme malade, identifié comme victime, identifié comme précaire… autant de statuts ou d’états qui ont parfois tendance à enfermer d’une manière voulue ou non, une personne dans un système parfois sourd. Quelle est la place de la personne à défendre dans ces différents statuts ou étiquettes ? Quels sont les gardes fous pour ne pas associer l’identité de la personne à l’identité du statut ?
En partenariat avec EUROCOS Humanisme et santé « Groupe pluri-professionnel Européen de réflexion et de formation en santé »
Les enfants sont victimes de multiples formes de violence. Ces violences ont lieu dans la rue, à l’école, dans les médias, dans le cyberespace, à la maison… Mais la violence à l’encontre des enfants est un phénomène complexe. Divers facteurs interviennent pour que des violences soient commises, pour qu’elles se renouvellent ou qu’elles cessent. Les circonstances des violences doivent donc être envisagées globalement, et traitées dans la perspective de leur interdépendance, car il ne s’agit pas d’un phénomène résultant d’une simple relation de cause à effet. Ce n’est qu’en prenant en compte des facteurs de différents ordres (culturels, psychologiques, pédagogiques, comportementaux, physiques, politiques, socio-économiques, etc.) que l’on peut effectivement s’attaquer au phénomène de
la violence. La prévention de la violence et la protection de l’enfant exigent une coordination des différents services publics et le concours de tous les professionnels de l’enfance. Enfin, la lutte contre la violence est un projet de société prioritaire qui ne peut réussir qu’avec la participation active des enfants et de leurs familles.
Le thème : « le corps dans tous ses états »Le corps est une idée neuve en histoire. Les historiens ne l’ont d’abord abordé qu’avec prudence, « à leur
corps défendant ». Mais désormais le mouvement est lancé. Des questions jusque là abandonnées à
l’anecdote ont été reconsidérées avec plus d’ambition, dans une perspective qui unit économie, politique
et culture. Nourri et soigné, désirant et enfantant, exercé et violenté, mais aussi lieu d’expression, dans la
gestuelle comme dans la parure, le corps amène à s’interroger sur la relativité des notions de beauté ou
de pudeur, comme sur la place très différente qu’il peut occuper dans les sociétés, suivant que leur
système religieux met ou non le corps en scène.
Sans prétendre se lancer « à corps perdu » dans toutes les voies qui s’ouvrent aujourd’hui à la recherche
et à la réflexion, les Rendez-vous de Blois 2009 aideront le public à mieux comprendre cet objet nouveau
qui est pourtant, quand on y pense, le plus vieux sujet du monde.
Pascal Ory, professeur à la Sorbonne (Paris 1)
Le 2 juillet 2009 sous le patronage de Monsieur Terry Davis, secrétaire général du Conseil de l’Europe, des spécialistes européens se retrouveront autour de tables rondes pour débattre de la gastronomie. Expériences, histoires, anecdotes, récits, concepts et analyses scientifiques, sociologiques ou philosophiques autour des identités culturelles, de la transmission et des pratiques alimentaires seront révélés.
La mosaïque qu’est l’Europe aujourd’hui est le résultat d’échanges constants et ininterrompus entre les diverses cultures.
La nourriture joue un rôle prépondérant dans la rencontre des identités car elle est profondément ancrée dans les besoins, les désirs, les comportements et résonne pour chaque individu de manière différente.
Des facteurs tels que l’attirance personnelle, l’éducation, les milieux sociaux, la géographie et la politique, exercent une profonde influence sur nos pratiques alimentaires et manières de table.
Au moment où l’Europe se construit, nous ne devons pas oublier la culture gastronomique dans tous ses aspects afin de pouvoir cultiver la diversité qui constitue notre patrimoine européen au fil des siècles. Afin de lutter contre la mondialisation, il nous faut préserver nos identités locales, régionales et nationales.
Enfin, ces rencontres permettront d'explorer le développement actuel des coutumes alimentaires en Europe ainsi que leur rôle dans la vie des communautés et des citoyens de tous âges. La transmission et l’éducation à l’art culinaire seront au cœur du débat.
L’écoute et le partage seront les maîtres mots de cette rencontre exceptionnelle.
Coordinatrice : Françoise Blum Moock FBM Event
Avant-propos De Jean-Noël Jeanneney,
Président du Conseil scientifique des Rendez-vous de l'histoire.
"Avec l'Histoire, contre la morosité et pour le civisme : cette nouvelle édition de nos Rendez-vous sera fidèle à la ligne de l'aventure que nous partageons depuis plus de dix ans. Au centre de la présidence française de l'Union européenne, le sujet que nous avons choisi s'imposait de lui-même à nos curiosités, à nos controverses, à la diversité de nos regards et de nos engagements"...
Journées d'études sur Everyman
du 10 octobre 2008 au 11 octobre 2008
Sous la direction de R. Hillman
Cette table ronde a pour projet de répondre, par l'analyse d'un objet bien précis et bien circonscrit (l'entrée royale), à une question posée dans le cadre d'un projet de recherche plus général, porté par Jean-Philippe Genet et Patrick Boucheron (Université Paris-I) et intitulé Les vecteurs de l'idéel, qui vise à comprendre comment, entre Moyen-Âge et Renaissance, s'affirme le pouvoir symbolique des États, c'est-à-dire comprendre comment ces derniers mettent en place un système communicationnel reposant sur des vecteurs très nombreux et variés (musique, peinture, sculpture, architecture, urbanisme, textes, etc.) en vue de légitimer les rapports sociaux. Une telle approche oblige à penser les représentations (que sont par exemple les images, les discours) non pas comme le résultat de ces rapports sociaux, mais comme un moyen de les fabriquer.
Depuis plus d'un demi siècle, les entrées ont été l'objet d'études presque systématiques de la part des historiens de la Renaissance et elles le sont toujours aujourd'hui. On sait donc qu'elles contribuent à ritualiser davantage entre Moyen Âge et Renaissance la vie des États ; qu'elles soulignent l'unité du territoire sur lequel s'exerce l'autorité du prince ; qu'elles participent à la propagande royale.
La table ronde, premier jalon de plusieurs rencontres qui se succèderont jusqu'en 2011 pour répondre aux problèmes posés par la naissance des pouvoirs symboliques, s'inscrira bien sûr dans ces perspectives déjà définies, mais elle cherchera surtout à montrer comment l'entrée s'intègre au système communicationnel sur lequel repose le pouvoir symbolique des États. Trois axes seront privilégiés, mais n'empêcheront pas l'émergence d'autres manières d'aborder la question : 1) On réfléchira au lien qui unit le récit de l'événement (le livret) à l'événement lui-même et on interrogera le premier sur sa capacité à créer un consensus autour de l'entrée d'abord, puis autour du pouvoir. 2) On travaillera sur la place de l'architecture dans ces entrées : souvent décrites dans les livrets, les constructions architecturales donnent lieu à des digressions esthétiques dans lesquelles se loge la légitimation implicite des pouvoirs. 3) On cherchera la façon dont les entrées fabriquent le consentement et l'adhésion de ses spectateurs comme de ses lecteurs. À ce titre, les échecs des entrées (qu'il s'agisse de défaillances techniques ou d'incapacité avérée à être efficace) permettront l'analyse de ce qui, dans une entrée, produit de l'effet. Et l'attention portée aux négociations auxquelles l'entrée donne lieu entre les différents acteurs (corps de ville, etc.) et la personne royale ou princière obligera à penser l'entrée comme un moyen de reconnaître les bienfaits et la nécessité du pouvoir.
Avant d'être politique, l'Europe est culturelle. C'est depuis toujours un lieu d'échanges, de créations, une mosaïque de pensées, d'arts, de savoirs- faire et de savoirs-vivre.
Ce congrès vise à rassembler concepts, expériences, points de vue historiques, sociologiques, et philosophiques autour du manger et du mangeur, des racines et des identités culturelles de la gastronomie en Europe.
Son originalité est d'étudier la gastronomie sous l'angle des sociétés, de l'art et de l'intégration européenne. Elle constitue un bon élément pour introduire le phénomène d'inter-culturalité.
Rien n'est anodin quand il s'agit de nourriture. C'est notre histoire, notre éducation, nos besoins, nos désirs: notre façon de manger est un élément d'identification fondamental.
L'histoire, les traditions, les identités, les diversités et les émotions que nous procure la gastronomie seront les points forts de ce congrès. A cet égard, la puissance de la tradition culinaire de chacun de nos pays d'Europe contribue à enrichir notre patrimoine et à le faire évoluer.
10e édition sur le thème « L’OPINION. Information, rumeur, propagande »
sous la présidence d’Alain Corbin,
Historien spécialiste du XIXe en France, Professeur émérite de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne
Aucun lieu en France ne rassemble en même temps autant de brillants esprits venus débattre des questions qui agitent l’Europe et le Monde.
Tous les amoureux de Clio se donnent rendez-vous pour la 10e édition du plus important festival d’histoire : l’occasion de chiner dans cette gigantesque librairie - 130 éditeurs présents - et d’échanger avec plus de 500 intellectuels venus du monde entier, historiens, écrivains, philosophes, politiques, journalistes. Plus de 170 débats et conférences ; une cinquantaine de films, fictions et documentaires ; des rencontres professionnelles ; une ville en fête, avec expositions, cafés et dîners historiques, spectacles… les lieux et les formes du débat sont multiples.
Depuis leur création en 1998, Les Rendez-vous de l’histoire se sont affirmés comme un événement culturel incontournable, le lieu du rassemblement annuel d’un grand nombre d’intellectuels, sorte de « Davos de l’histoire » (Le Figaro), où s’échangent les connaissances et se confrontent les idées : une formidable occasion de vivre l’histoire.
Au cœur de la manifestation, le salon du livre d’histoire est une gigantesque librairie entièrement consacrée à l’histoire : de la biographie au roman historique, du multimédia au livre ancien, de l’Antiquité à l’histoire contemporaine, de l’histoire locale aux événements internationaux, toute l’histoire et tous les sujets sont présents à Blois. Plus de 200 auteurs viennent y dédicacer leurs ouvrages et rencontrer leurs lecteurs.
Débats, conférences, cycle cinéma, expositions, cafés historiques, l’histoire dans tous ses états. Et à nouveau cette année, les débats d’actualité, consacrés à l’analyse et au traitement de l’actualité internationale, un cycle piloté et animé par d’éminents journalistes et historiens.
« L’OPINION » sera au cœur des débats de ces 10e Rendez-vous de l’histoire. D’hier à aujourd’hui, quel est le rôle de l’information, des médias, mais aussi des rumeurs dans la constitution et les transformations de l’opinion ? Quel est celui des formes de contrôle et d’influence sur l’opinion, propagande et censure, manipulation et désinformation ? Quels imaginaires collectifs révèlent-ils selon les époques et les sociétés ? Sociologues, politistes, journalistes, sondeurs, communicants viendront étoffer la cohorte des historiens pour éclairer le public sur un sujet qui interroge le citoyen d’aujourd’hui.
En débat : Peut-on fabriquer l’opinion ? L’opinion dans les régimes totalitaires ; Les sondages : peut-on mesurer l’opinion ? Les chaînes d’information et la formation de l’opinion mondiale ; La France contemporaine, une démocratie d’opinion ? Les voix de la base dans l’Islam médiéval ; Les médias et les hommes politiques ; Changer les médias ? Religion et liberté d’opinion ; Lieux de parole, lieux d’opinion ; Les Français et les médias : confiance ou défiance ? Les prédicateurs ; Qu’est-ce que l’opinion avant l’invention de l’imprimerie ? Les démagogues ; La propagande coloniale de la France ; Liberté d’opinion et censure ; Internet fait-il l’opinion ? La rumeur ; Connaissance et contrôle de l’opinion aux Etats-Unis ; etc.
et d’autres thèmes liés à l’actualité : L’Histoire, enjeu de la dernière campagne présidentielle ; La France devient-elle bonapartiste ? Guerres sans fin au Proche-Orient ; Vers un retour de la guerre froide ? etc.
Parmi les personnalités attendues :
Jean-Pierre Azéma, Elie Barnavi, Nicolas Baverez, Colette Beaune, Pascal Boniface, Rony Brauman, Sylvie Brunel, Cabu, Jacques Chancel, Alain Corbin, Michèle Cotta, Edith Cresson, Michel del Castillo, Marc Dugain, Roland Dumas, Marc Ferro, Jean-Daniel Flaysakier, Irène Frain, Claude Gauvard, Hans-Dietrich Genscher, Bronislaw Geremek, Henri Guaino, Robert Guédiguian, Elisabeth Guigou, Emmanuel Hoog, Jean-Noël Jeanneney, Jacques Julliard, Jean-François Kahn, Emmanuel Le Roy Laduri
Au seuil du IIIe millénaire, le capitalisme déploie une dynamique d’asservissement et de violence renouvelée. Le néolibéralisme met en concurrence les travailleurs du monde entier. Il nivelle les acquis du mouvement ouvrier et démocratique, des luttes des femmes, des combats du Tiers-monde. Il liquide les identités et autonomies nationales. Il dissout les diversités culturelles au profit de substituts marchandisés. Il nous précipite vers la catastrophe écologique.
De la dynamique globale des résistances de tous ordres émerge une force unificatrice. Le mouvement altermondialiste a fait surgir une logique mondiale des solidarités qui donne à l’internationalisme un nouveau visage. Il a mis en avant un mot d’ordre universel : « un autre monde est possible ». De multiples composantes travaillent à en définir les conditions économiques, politiques, culturelles, sociales. Mais pourra-t-il éluder les questions les plus redoutables : comment changer le monde dans le capitalisme ? Et pour quel autre monde non capitaliste ? L’ambition de ce Ve Congrès Marx International est de mettre en débat ces interrogations. Il s’agit de penser de bas en haut une autre cosmopolitique.
Sous la direction de Jacqueline VONS
Au lendemain de la signature de la Charte pour la Diversité culturelle, où la connivence culturelle et la compétence interculturelle sont plus que jamais les clés de la communication internationale, ce colloque rassemblera des spécialistes de la diversité culturelle et linguistique comme le philosophe François Jullien, le linguiste Louis-Jean Calvet,la philosophe Barbara Cassin, l’écrivain Leila Sebbar, et d’éminents chercheurs internationaux de l’Université Paris-Dauphine, experts de la réflexion économique et sociale .
Ces deux journées de travail se proposent d'élargir le champ de vision des étudiants et doctorants, formateurs, décideurs, citoyens du monde,pour un regard kaléidoscopique sur l’Autre enrichi par une approche transversale de l' interculturel .
Ces rencontres à l'interface de plusieurs disciplines universitaires et de professionnels de l’ approche des langues de spécialités et du Français Langue Etrangère émanent d'une synergie recherchée par le CIClaS et l’ASDIFLE .
L’ASDIFLE (Association de Didactique du Français Langue Etrangère) fondée en 1986 par le professeur Louis Porcher , qui fêtera ainsi son 20ème anniversaire, est une association d’enseignants et d’étudiants, de chercheurs et d'auteurs spécialistes de didactique des langues, réunis autour des questions d’enseignement du français et de communication en français.En 2006, l’Asdifle compte 740 membres dont 190 à l’étranger et 1900 sympathisants impliqués dans les métiers du Français Langue Etrangère en France (formation initiale et continue, promotion et diffusion de la langue et de la culture françaises, conception de supports multimédia, numériques et traditionnels, édition ).
Le CICLaS de l’Université Paris Dauphine - Centre de recherche Interdisciplinaire sur les Identités et interactions culturelles et Langues de Spécialité -, organise depuis 2002 des Rencontres qui réunissent autour de la langue française et des langues de spécialité ,des universitaires en économie, gestion et autres sciences humaines ainsi que des professionnels du monde de l’entreprise et des étudiants chercheurs internationaux
Rezodoc organise une Journée Pluridisciplinaire – ouverte au public – sur le thème la Vie et le Temps le vendredi 24 novembre 2006 de 9h00 à 18h00 à Marseille Université de Provence, site Saint Charles, Amphi. des Sc. Naturelles grâce au concours des Écoles Doctorales d’Aix-Marseille Université et avec la participation des Professeurs Pierre-Gilles de Gennes « Professeur à l’Institut Curie, Prix Nobel de Physique 1991 » Dominique Lecourt « Professeur à l’Université Paris 7, Prix Gegner de l’Académie des Sciences Morales et Politiques 2000.
Qu’est-ce la vie ? Qu’est-ce que le temps ?
Le temps est ce qui s’écoule et la vie ce qui s’organise. De ce point de vue, le temps s’oppose à la vie puisqu’il efface dans son cours ce que la vie produit. Dès lors, c’est moins le temps qui s’écoule que les autres choses qui s’écoulent en lui. Le temps demeure et la vie passe.
Mais qu’appelle-t-on le temps : est-ce une entité existant en soi, une horloge universelle comptant les secondes et les heures ? La physique contemporaine, einsteinienne et cosmologique, nous indique qu’il n’y a pas de Temps en soi, mais des choses qui durent. Le Temps n’est que le temps d’existence propre à l’univers lui-même. Or, ce temps de l’univers est un temps créateur et producteur : la construction matérielle du monde permet l’émergence de la vie ; plus encore, elle est cette Émergence même.
Le temps et la vie sont donc profondément liés, pour autant qu’on ne considère pas le temps matériel comme porteur de mort et qu’on ne limite pas la vie au vivant. En effet, si la « vie » est organisation, cette organisation n’est pas le propre des seuls organismes mais intervient également au niveau physique et chimique. On pourrait alors définir la vie comme le processus par lequel des liaisons se construisent dans le temps à l’intérieur d’individus cosmologiques, biologiques et sociaux.
C’est donc cette idée que la vie est la construction de liaisons dans le temps qui est à la source du projet de séminaire sur la vie et le temps.
Toutes les vidéos seront accesibles à partir du 20 octobre.
LES RENDEZ-VOUS DE L’HISTOIRE sur le thème « L’argent : en avoir ou pas ».
Sous la présidence de Louis Schweitzer,
président de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE).
Aucun lieu en France ne rassemble en même temps autant de brillants esprits venus débattre des questions qui agitent l’Europe et le Monde.
Tous les amoureux de Clio se donnent rendez-vous pour la 9e édition du plus important festival d’histoire : l’occasion de chiner dans cette gigantesque librairie - 130 éditeurs présents - et d’échanger avec plus de 500 intellectuels venus du monde entier, historiens, écrivains, philosophes, politiques, journalistes. Plus de 170 débats et conférences ; une cinquantaine de films, fictions et documentaires ; des rencontres professionnelles ; une ville en fête, avec expositions, cafés et dîners historiques, spectacles… les lieux et les formes du débat sont multiples.
Depuis leur création en 1998, Les Rendez-vous de l’histoire se sont affirmés comme un événement culturel incontournable, le lieu du rassemblement annuel d’un grand nombre d’intellectuels, sorte de « Davos de l’histoire » (Le Figaro), où s’échangent les connaissances et se confrontent les idées : une formidable occasion de vivre l’histoire.
Au cœur de la manifestation, le salon du livre d’histoire est une gigantesque librairie entièrement consacrée à l’histoire : de la biographie au roman historique, du multimédia au livre ancien, de l’Antiquité à l’histoire contemporaine, de l’histoire locale aux événements internationaux, toute l’histoire et tous les sujets sont présents à Blois. Plus de 200 auteurs viennent y dédicacer leurs ouvrages et rencontrer leurs lecteurs.
Débats, conférences, cycle cinéma, expositions, cafés historiques, l’histoire dans tous ses états. Et à nouveau cette année, les débats d’actualité, consacrés à l’analyse et au traitement de l’actualité internationale, un cycle piloté et animé par d’éminents journalistes et historiens.
« Les Rendez-vous » vous invitent cette année à réfléchir à la place centrale qu’occupe l’argent dans les réalités de l’histoire comme dans l’imaginaire des hommes.
En débat : Les sociétés sans argent ; L’argent a-t-il un sexe ? Le capitalisme est-il le diable ? Dieu et l’argent ; Argent et politique : un mariage impossible ? Qu’est-ce que la pauvreté ? Devenir riche ; Radins et prodigues ; Argent rêvé, argent fantasmé ; Sport et argent ; Les médias et l’argent ; Les mots de l’argent ; Argent et démocratie… et d’autres thèmes liés à l’actualité : Appartient-il à la loi de dire la vérité historique ? Vers un recul de la condition des femmes ? Colonies, un « passé qui ne passe pas » ? Peut-on rire de tout ? L’épuisement de la Ve République ?
Parmi les personnalités attendues :
Mohammed Arkoun, Jacques Attali, Claude Aziza, Nicolas Baverez, Sylvie Brunel, Françoise Chandernagor, Elie Cohen, Didier Daeninckx, Maurice Druon, Alain Finkielkraut, Max Gallo, Jean-Noël Jeanneney, Laurent Joffrin, Jacques Julliard, Stéphane Hessel, Martin Hirsch, André Kaspi, Jean-François Kahn, Jacques Marseille, Janine Mossuz-Lavau, Jean Peyrelevade, Olivier et Patrick Poivre d’Arvor, René Rémond, Alain Rey, Pierre Rosanvallon, Louis Schweitzer, Abderrahmane Sissako, Benjamin Stora, Alain Touraine, Hubert Védrine, Georges Vigarello et tous les historiens qui feront l’actualité de la rentrée !
Du 3 au 9 juillet 2006, le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance et l’Université François-Rabelais de Tours célèbreront avec un colloque important et différentes manifestations le cinquantième anniversaire de la fondation du Centre. Le grand congrès de juillet se déroulera sur une semaine et rassemblera plus d’une centaine d’intervenants. Le Ministère de la Recherche, le Ministère de la Culture et de la Communication, la Bibliothèque nationale de France, l’Université François-Rabelais, la Ville de Tours, le Conseil Régional du Centre, le Conseil Général de l’Indre-et-Loire, soutiennent ce projet qui devrait renforcer le rayonnement des études sur la Renaissance et rappeler l’importance des humanités dans le monde moderne.
L’objectif de ces journées est de montrer les résultats de la recherche, favoriser les échanges internationaux, impliquer les jeunes chercheurs et inciter les étudiants à se familiariser avec des rencontres de haut niveau. Le thème est à la fois fédérateur en même temps qu’il se trouve au cœur des conflits : ceux de l’époque de la Renaissance, qui voit des transformations fondamentales affecter le regard sur le monde avec la nouvelle science, avec l’émergence de l’incrédulité et la remise en question des églises constituées, conflits que notre époque connaît également. Cette large période de près de quatre siècles est celle de changements majeurs dans les attitudes herméneutiques et dans les réponses aux grands questionnements. Réfléchir sur « Hasard et Providence » du XIVe au milieu du XVIIe siècle, c’est aussi effectuer un bilan de notre réflexion sur l’actualité des religions, des systèmes, de l’existence d’un « grand dessein » au milieu des bouleversements scientifiques, techniques et métaphysiques...
La huitième édition des Rendez-vous de l'histoire se déroulera du 13 au 16 octobre 2005 sur le thème "Religion et politique", elle sera présidée cette année par René RÉMOND, de l'Académie française.
Chaque année à l'automne, Les Rendez-vous de l'histoire vous convient à Blois, ville royale en fête, où l'histoire se déroule au fil des rues, du château sur son promontoire, au cinéma, à la Halle aux Grains, aux Cafés historiques et restaurants.
L'ampleur et l'éclectisme de cette manifestation invitent les passionnés à assouvir leur soif de connaissance et à explorer le thème à travers de nombreuses activités : le Salon du livre d'histoire, les nombreux débats et conférences auxquels participent plus de 350 intellectuels issus du monde des arts, des lettres ou de la politique, un cycle cinéma de plus de 50 fictions et documentaires, des expositions, des concerts... et même des propositions gastronomiques "historiques".
La richesse des activités et des personnalités qu'ils rassemblent font l'originalité et la pertinence des "Rendez-vous"
La Journée de la population européenne s'est tenue au cœur du congrès international de la population de l'UIESP, le 21 juillet 2005 au Centre Vinci de Tours. Des démographes, des chercheurs d'autres disciplines et des acteurs de la société civile y ont débattu des grandes questions démographiques qui façonnent la construction européenne.
Quatre grands thèmes étaient au programme de la journée :
• Reproduction et structures familiales
• Vieillissement
• Migrations internationales
• Population et urbanisation.
Chacun des thèmes a fait l'objet de quatre rencontres successives partant d'un état des connaissances pour se prolonger par des tables-rondes sur les problématiques émergentes. La séance de présentation a été l'occasion de brosser un tableau comparatif sur les différentes problématiques en Europe. Les tables rondes offraient ensuite, aux chercheurs et acteurs sociaux, un espace de débat sur l'interprétation et les enjeux des évolutions démographiques contemporaines en Europe.
À la fin de la journée, une séance plénière a été consacrée à un grand débat sur la question : "Faut-il s'inquiéter de l'avenir de la population de l'Europe ? "
La Journée de la population européenne a été organisée par le Comité national d'organisation du congrès, avec le soutien de la Commission européenne.
Sous le haut patronage de
Monsieur Jacques CHIRAC
Président de la République.
Le XXVe Congrès international de la population se tiendra à Tours, au Centre de conférences le Vinci, du 18 au 23 juillet 2005,
Il comportera 164 séances régulières, plusieurs séances posters, deux conférences plénières, trois séances de débats ainsi que plusieurs séances de formation et réunions parallèles. 18 au 23 Juillet 2005
Tours
France
De plus, le FNUAP organisera le 19 juillet une conférence intitulée "La Vision de la CIPD : où en sommes-nous onze ans après ?" (titre provisoire) qui devrait être présidée par Mme Thoraya Obaid, Directrice exécutive du FNUAP.
Le Comité national d'organisation (CNO) organisera le jeudi 21 juillet une journée de conférences et de tables rondes sur le thème Quel avenir pour la population de l'Europe ? Se tiendront également deux assemblées générales de l'UIESP. D'autre part, une exposition sur la population mondiale sera présentée à l'Hôtel de ville pendant le congrès.
L'UIESP et le CNO attendent environ 1700 participants et invitent chaleureusement toutes les personnes s'intéressant aux questions de population à prendre part à cet événement mondial de premier plan.
La ville, notre milieu de vie, est un objet commun, puisqu'il nous rassemble. Si chacun d'entre nous a sa ville par les pratiques singulières qu'il y développe, elle reste un objet méconnu et problématique, tant sont complexes et enchevêtrées ses multiples dimensions.
L'objectif que s'est assigné la Maison des Sciences de l'Homme "Villes et Territoires" par l'organisation de la "Semaine de la Ville", est de permettre l'existence de ces moments privilégiés. Il s'agira tout autant d'exposer quelques éléments d'une science de la ville en constitution que de mettre en commun avec un public le plus large possible quelques interrogations et favoriser l'ouverture aux multiples temporalités, multiples enjeux, etc..., l'objet de leurs pratiques et actions. En mettant l'accent, cette année sur la vie urbaine dans le Sud, la quatrième semaine de la Ville souhaite soulever un ensemble de questions très diverses. Le soleil, le tourismes, les vacances : c'est le sud des privilèges, du rêve et du plaisir. La démographie galopante, les bidonvilles et la misère : c'est le Sud du sous-développement, du cauchemar et de la souffrance.
Entre ces deux univers qui semblent s'éloigner l'un de l'autre, toutes les situations, tous les projets, toutes les actions peuvent se produire et permettre de réfléchir aux évolutions des mondes urbains.
Diffusion en différé.
Les Rendez-vous de l’histoire
Blois, du 14 au 17 octobre 2004
sur le thème « Les femmes dans l’histoire »
sous la présidence de Simone Veil, ancien ministre d’Etat
Du 14 au 17 octobre, amoureux de l’histoire, spécialistes et amateurs, 150 éditeurs et plus de 350 intellectuels venus du monde entier se donnent rendez-vous pour la 7ème édition des Rendez-vous de l’histoire de Blois.
Depuis leur création en 1998, Les Rendez-vous de l’histoire se sont affirmés comme un événement culturel incontournable, le lieu du rassemblement annuel d’un grand nombre d’intellectuels, sorte de « Davos de l’histoire » (Le Figaro), où s’échangent les connaissances et se confrontent les idées : une formidable occasion de vivre l’histoire.
Au cœur de la manifestation, le salon du livre d’histoire est une gigantesque librairie entièrement consacrée à l’histoire : de la biographie au roman historique, du multimédia au livre ancien, de l’Antiquité à l’histoire contemporaine, de l’histoire locale aux événements internationaux, toute l’histoire et tous les sujets sont présents à Blois. Plus de 200 auteurs viennent y dédicacer leurs ouvrages et rencontrer leurs lecteurs.
Débats, conférences, cycle cinéma, expositions, cafés historiques, l’histoire dans tous ses états. Et à nouveau cette année, les débats d’actualité, consacrés à l’analyse et au traitement de l’actualité internationale, un cycle piloté et animé par d’éminents journalistes et historiens.
« Les femmes dans l’histoire » : tel est l’objet de ces 7èmes « Rendez-vous ». Immense histoire qui traverse les siècles et qui concerne les hommes autant que les femmes, dans toute leur dimension, individuelle et collective, réelle et imaginaire. Les Rendez-vous de l’histoire se proposent de l’embrasser, non dans l’intégralité de ses épisodes, mais dans la pluralité de ses perspectives, en confrontant les espaces et les temps, de la Préhistoire à nos jours, de l’Europe à l’Afrique et à l’Extrême Orient.
Parmi les invités, citons Eliette Abécassis, Hélène Carrère d’Encausse, Alain Corbin, Edith Cresson, François de Closets, François Dosse, Arlette Farge, Geneviève Fraïsse, Dan Franck, Max Gallo, Françoise Gaspard, Gisèle Halimi, Marek Halter, Marcela Iacub, Evelyne Lever, Jacques Marseille, Pierre Milza, Véronique Nahoum-Grappe, Radhia NasraouiI, Taslima Nasreen, Christine Ockrent, Michelle Perrot, Jacques Rossiaud, Shan Sa, Marjane Satrapi, Leïla Shahid, Pierre-André Taguieff, Georges Vigarello, Michel Winock, Nathalie Zemon-Davis, Michel Zink.
Production audiovisuelle : le CREAM de l’Université de Tours
M. Jean-Paul ROUGIER
M. Arnaud LECOUTEY
M. Serge ORIVEL
Mle Charlotte RIOU
M. Ahmed Karoun
En ce début de siècle, le déferlement guerrier de l?impérialisme et la violence capitaliste réfléchie dans le chaos des pays-proies du Sud viennent spectaculairement bouleverser un paysage supposé pacifié depuis la dissolution des blocs antagonistes.
A l?auto-proclamation du guide hégémonique fait écho le ralliement de l?ensemble des puissances du Nord à un ordre universel de marchandisation et de profit, au nom duquel on prétend liquider les droits conquis par les travailleurs et par les femmes, les garanties reconnues aux citoyens, et toutes les formes de solidarité sociale construites en deux siècles de révolutions et de luttes populaires.
Ce qui est en jeu, c?est l?avenir du grand élan historique d?émancipation initié par la Révolution Française, le mouvement ouvrier et le combat des peuples colonisés.
Toutes les forces de l?intellect sont aujourd?hui requises pour déchiffrer, affronter ce qui advient, et dessiner un avenir.
Notre appel s?adresse aux chercheurs de toutes disciplines, à tous les collectifs de recherches, académiques ou non, qui se reconnaissent dans la cause commune.
Organisation de la rencontre
Elle est construite sur la base de ? Sections Scientifiques ?, Philosophie, Economie, Droit, Histoire, Sociologie, Culture, Langages, Sciences Politiques, Anthropologie, Psychologie, et de « Sections thématiques », Socialisme, Rapports sociaux de sexe, Ecologie, Etudes Marxistes.
Des plénums inter-disciplinaires rassembleront chaque soir l?ensemble des congressistes sur des thèmes transversaux. Les ateliers du dernier jour seront consacrés aux revues théoriques co-organisatrices, invitées à y développer leurs propres projets.
Retransmis en différé.
Production Audiovisuelle : Université de Tours et le CREAM : M. Jean-Paul
ROUGIER
avec la participation de :
Mme Annabelle BROUSSARD-TESSIER
M. Arnaud LECOUTEY
M. Serge ORIVEL
M. Thierry PAYEN
M. Michel WINZER
1. Penser l’individu.
2. Penser le lien social.
3. Repenser la sociologie.
La sociologie est pour l’essentiel une discipline du temps présent, et, à l’inverse d’autres sciences, son objet ne cesse donc de se transformer. La réalité sociale qui s’offre aujourd’hui aux sociologues ne ressemble pas, bien évidemment, à celle de la fin du XIXe siècle, moment où se structura notre discipline sur le plan académique, mais elle n’est pas non plus celle du début de la seconde moitié du XXe siècle, moment où, dans l’espace de la sociologie francophone, s’élaborèrent de grands cadres de référence concurrentiels ou complémentaires : le structuralisme génétique, le néo-fonctionnalisme, l’individualisme méthodologique, l’actionnalisme, l’analyse stratégique... Dans nos congrès précédents, nous avions choisi comme thème certains aspects des transformations sociales contemporaines : à Lyon en 1992, les nouveaux mondes et l’Europe, à Evora en 1996, les sociétés en transition, à Québec en 2000, la société-monde. Mais nous n’avions guère examiné ce qu’il était advenu de nos instruments de pensée. Nous ne nous étions pas demandé si, portés par les évolutions sociales, mais aussi par celles internes à notre discipline, nous n’étions pas en train d’élaborer, peut-être même en partie à notre insu, une autre sociologie.
Or, de ce point de vue, la situation dans laquelle se trouve la sociologie et plus particulièrement la sociologie francophone, est assez complexe à analyser. D’un côté, le changement est indéniable et particulièrement visible dans notre manière commune de faire de la sociologie. L’étude des comportements l’a emporté sur celle des structures, même si celles-ci sont toujours prises en compte d’une manière ou d’une autre ; les petits objets insolites se sont pour une part substitués aux grands problèmes sociaux ; les méthodes qualitatives ont conquis leurs lettres de noblesse. Parallèlement sont apparues des références à des « nouvelles sociologies » : la phénoménologie, l’interactionnisme symbolique, l’ethnométhodologie… qui, en fait, appartenaient à des traditions existantes, mais peu reconnues, surtout en ce qui concerne l’univers français. De l’autre, ont perduré des concepts comme ceux de société, de classes sociales, de normes, de valeurs… liés aux fondations de notre discipline, ainsi que des cadres d’analyse des comportements, l’habitus, la rationalité… proposés dans les années 1970 et 1980. Même si nous avons cru pouvoir résoudre ces contradictions en ne parlant plus de la sociologie, mais des sociologies, cela n’a pas effacé le décalage entre nos pratiques et les représentations dominantes de la discipline, ni supprimé l’incertitude qui en résulte.
L’intérêt de la période actuelle est que cette incertitude commence à faire problème. Prenant distance à l’égard des divers héritages, un nombre croissant de sociologues, aussi bien parmi ceux qui débutent que parmi ceux qui ont déjà derrière eux une longue expérience, s’interrogent sur la sociologie qu’ils font, sur les théories dont ils disposent, sur la signification de leurs choix méthodologiques. Ce retour de la réflexion théorique sur la discipline ne doit pas être compris comme un repliement défensif lié à une nouvelle crise. Au contraire, il participe pleinement du dynamisme scientifique de la sociologie et témoigne d’une reconnaissance de plus en plus affirmée de l’importance sociale de notre discipline. Une autre sociologie est peut-être ainsi en cours de constitution et, si nous mettons cette fois-ci le terme au singulier, ce n’est pas pour refuser la pluralité nécessaire des cadres de référence et des méthodes, mais pour signifier que l’enjeu porte sur la discipline elle-même, sur ses instruments de pensée comme sur son positionnement par rapport aux autres disciplines.
Mais encore faut-il définir la question
Dans un monde de plus en plus gouverné par l’immédiateté de l’image, les jeunes chercheurs ont entre autres pour vocation d’aider à dépasser les apparences pour rompre avec les fausses évidences. Il s’agira pour les intervenants issus des diverses disciplines des sciences humaines et des arts de donner des éléments de compréhension des représentations pour mieux faire émerger la réalité qui leur est sous-jacente. Ce colloque permettra de construire des passerelles plus solides entre les Universités présentes (Eucor, Besançon, Nancy et Metz) entre les générations d’étudiants et d’enseignants au-delà des clivages disciplinaires traditionnels.
La troisième "Semaine de la Ville" qui se déroulera du 5 au 10 avril 2004 prend pour thématique l'Habitat Social. Divers aspects de la question seront envisagés : aussi bien la planification urbanistique que les productions culturelles des habitants de quartiers sensibles comme la culture rap, les réalisations artistiques à partir de ces quartiers, les images, la création architecturale, l'évolution historique, les politiques urbaines, les difficultés de la gestion de l'habitat social, que les politiques prospectives ou la représentation que le théâtre peut nous renvoyer, les questions sociales les politiques publiques, etc. Date : 5 au 10 avril 2004
Lieu : Tours
Organisation : Université de Tours
Production audiovisuelle : Université de Tours et le CREAM
Vous pouvez télécharger le programme à l’adresse suivante :
http://www.univ-tours.fr/msv/actualite/Programme%20page%201.pdf
Réalisation : CREAM : M. Jean-Paul ROUGIER avec la participation de :
Mme Annabelle BROUSSARD-TESSIER
M. Arnaud LECOUTEY
M. Serge ORIVEL
M. Yves PALLY
M. Thierry PAYEN
Mle Charlotte RIOU
M. Michel WINZER
Cette diffusion est proposée par le Centre de ressources et d'expl. audiovisuelle et multimédia de l'Université F. Rabelais, les étudiants de journalisme à l'IUT de Tours et du DUT Services Réseaux de Comm. de l'IUT de Blois. Ce programme est le fruit d'un partenariat entre Colloques et Conférences sur Canal U, les Rendez-vous de l'histoire et l'Université François Rabelais de Tours.
Ont participé à l'élaboration de ces retransmissions :
- le Centre de ressources et d'exploitation audiovisuelle et multimédia de l'Université François Rabelais
- les étudiants en licence professionnelle de journalisme à l'IUT de Tours
- les étudiants en deuxième année de DUT du département Services Réseaux de Communications de l'IUT de Blois
Cette collaboration est un événement sans précédent pour Colloques et Conférences. En effet, en plus de la retransmission de conférences et de débats d'actualité proposés par les Rendez-vous de l'histoire, plusieurs fois par jour, des étudiants en journalisme vous proposeront un journal portant sur les programmes ainsi que sur les coulisses de cette manifestation culturelle.