L'informatique et internet continuent de se répandre dans le monde, y compris dans les zones les plus pauvres, notamment grâce à la démocratisation des smartphones. Devrait-on y voir une occasion nouvelle d'émancipation des peuples ?
Par les libertés qu’ils offrent, les logiciels libres sont d’une certaine manière la traduction informatique des éléments structurant d’une démocratie, notamment exprimé dans la devise : <em>liberté, égalité, fraternité</em>.
Cette analogie, souvent entendue, n'a rien perdu de sa justesse : le logiciel libre est plus que jamais un enjeu fondamentalement politique et social. Et c'est fort de cette conviction que l'April mène ses actions visant à défendre et promouvoir les libertés informatiques de toutes et de tous.
Cette conférence se propose ainsi de présenter et d'échanger sur les différentes actions institutionnelles de l'association : priorité au logiciel libre, Open Bar Microsoft, directive droit d'auteur, Éducation, logiciels libres de caisse, etc.
Les algorithmes d'affectation dans l'enseignement supérieur
L'affectation des bacheliers dans l'enseignement supérieur en France était régi jusqu'en 2017 par un système appelé APB. Le gouvernement a choisi de remplacer celui-ci dès 2018 par un nouveau système, appelé Parcoursup.
Déléguer à une machine l'affectation des bacheliers dans le supérieur pose un certain nombre de questions :
• Quelles règles souhaite-t-on pour l'accès au supérieur ?
• Quels sont alors les objectifs assignés à la machine ?
• Quel algorithme permet de les atteindre ?
• Comment permettre à tous les citoyens de vérifier une exécution de l'algorithme ?
On verra rapidement quels faux et vrais problèmes posait APB et pose Parcoursup. J'expliquerai comment fonctionne l'algorithme qui les sous-tend (algorithme de Gale-Shapley) et j'expliquerai ce qu'il serait possible de faire pour améliorer Parcoursup.
L'informatique et internet continuent de se répandre dans le monde, y compris dans les zones les plus pauvres, notamment grâce à la démocratisation des smartphones. Devrait-on y voir une occasion nouvelle d'émancipation des peuples ?