À la suite des présentations de première partie, la table-ronde vise à ouvrir une conversation autour des situations et des enjeux
concrets de l’internationalisation. Parce qu’elles constituent un enjeu important de la diffusion de la recherche et jouent un rôle central
dans la progression des carrières, les revues sont ici prises comme un observatoire du fonctionnement de l’espace académique et de
ses transformations.
L'Association française de sociologie (AFS) a tenu son IVème congrès du 5 au 8 juillet 2011, à Grenoble, sur le thème CREATION & INNOVATION. Son invité d'honneur était Pr Andrew Abbott de l'University of Chicago. Plus de 1200 sociologues étaient présents.
Ce site permet de visionner la plupart des sessions plénières et semi-plénières qui ont eu lieu pendant les matinées du congrès : la conférence inaugurale du mardi 5 juillet 2011 (avec Andrew Abbott), les Etats Généraux de la Sociologie du mercredi 6 juillet 2011, et six sessions semi-plénières consacrées au thème Création & Innovation (jeudi 7 et vendredi 8 juillet 2011).
Le programme détaillé des matinées est accessible <a href="http://www.afs-socio.fr/Congres2011/MatineesCongresAFS2011.pdf">ici</a> et le programme détaillé des 45 réseaux thématiques qui se sont déroulés les après-midis est accessible <a href="http://www.afs-socio.fr/formListeRT11.html">ici</a>
À la suite des présentations de première partie, la table-ronde vise à ouvrir une conversation autour des situations et des enjeux
concrets de l’internationalisation. Parce qu’elles constituent un enjeu important de la diffusion de la recherche et jouent un rôle central
dans la progression des carrières, les revues sont ici prises comme un observatoire du fonctionnement de l’espace académique et de
ses transformations.
While much writing on the mobile phone has not considered gender, there is a widespread assumption that mobile phones dissolve the boundaries that separate work and home, extending the reach of work. This talk presents data from a purpose-designed survey that studied the social practices surrounding mobile phone use. Rather than being primarily a tool of work extension, or even a tool that facilitates work/life balance, I show that the main purpose of mobile phone calls is to maintain continuing connections with family and friends. I speculate about the extent to which telephoning is still a form of gendered work in this era of new information technologies.
In the Middle East, ambivalence toward masturbation and semen collection is the result of Islamic religious mores, which regard masturbation as disdainful and semen as defiling. Religiously based injunctions against masturbation as a legitimate, healthy form of male sexuality mean that masturbation may be inherently guilt-producing for many, if not all, Muslim men. Some Muslim men attribute their own infertility to the “damage” of youthful masturbation. In Middle Eastern societies where masturbation is considered “taboo,” requests to perform masturbation in IVF clinics are considered inherently shameful, causing great moral and emotional discomfort for some men. Therefore, when men are asked to masturbate “on demand” as part of assisted reproduction regimes, some Muslim men bring their moral anxieties about masturbation with them, and are therefore unable to produce critically important semen samples. In these cases, painful sperm aspirations directly from the testicles are often required. Having said this, men’s masturbation is now accepted as a routine part of assisted reproduction in the Middle East, and is one of many practices signifying men’s “emergent masculinities,” or newly embodied ways of being men. Although masturbation may be viewed as zina in Islam, millions of Muslim men are masturbating out of medical necessity, and some are even embracing the idea of masturbation as a healthy, pleasurable, and guilt-free form of male sexuality. In short, emergent masculinities in the Middle East now include masturbation, especially on the way to becoming ART fathers.
Transformations dans la médicalisation de la sexualité : la prévention du VIH et la disparition du facteur humain. La prévention du VIH peut être considérée comme l'une des principales formes de la médicalisation de la sexualité mise en oeuvre au cours du 20ème siècle. « En l'absence de vaccins et de traitements », c'est la surveillance et le changement des comportements sexuels qui ont constitué les principales dimensions de la médicalisation de la sexualité dans la première époque de l'histoire de la prévention du VIH. Le développement des connaissances et de la prise de conscience du risque ont ainsi placé le « facteur humain » au coeur de ce dispositif qui a transformé en profondeur les définitions et les significations de l'activité sexuelle en opposant les pratiques « protégées » et « non-protégées » et en établissant une hiérarchie des pratiques sexuelles selon leur potentiel de risque. La recommandation de l'utilisation du préservatif, fondée sur la prise de conscience du risque d'infection et la négociation entre les partenaires au moment même du rapport sexuel a constitué la principale mesure pratique.
Depuis l'année 2009, on assiste à une remédicalisation de la prévention du VIH fondée sur l'incitation à la pratique généralisée du test de dépistage, le recours à des médicaments utilisés à des fins de prévention primaire, l'utilisation de produits pharmaceutiques (Gels et microbicides) et de techniques chirurgicales comme la circoncision masculine. La mise en oeuvre de ces techniques, fondée sur le constat de l'échec des approches comportementales vise à suppléer la place du facteur humain dans le contrôle de l'épidémie. Après la surveillance et le monitoring des comportements sexuels, on passe désormais à la surveillance permanente de la charge virale et du potentiel de contamination.