Si l’Europe veut ambitionner un rôle moteur dans l’économie de demain et être en mesure de parler d’une seule voie à l’échelle internationale, celle-ci ne pourra sans doute faire l’impasse sur la mise en œuvre d’une vision stratégique commune ou, à défaut, convergente entre Etats membres. Mais de quelle vision parlons-nous ? En existe-t-il seulement une sur laquelle s’accorderaient les Etats membres en accord avec les compétences de l’Union, sachant que l’innovation suppose aussi l’existence d’« écosystèmes » suffisamment favorables et reposant sur différents ingrédients : entrepreneuriat, éducation, cadre réglementaire en matière de propriété intellectuelle, de marchés publics, etc. Dépasser les concurrences intra-communautaires au profit d’une approche commune est-il seulement possible? Quelle rôle, également, pour le brevet européen en la matière ? Comment favoriser non seulement l’émergence de nouvelles pousses mais également l’implantation de grands groupes internationaux sur son sol, Quelles préconisations?
Le thème de cette 12ème édition est celui de l’Europe des choix. Concrètement, quels défis, enjeux sociétaux d’ici 10, 15, 20 ans ? Comment y répondre à l’échelle européenne ? Comment devenir moteur d’une évolution positive à l’échelle internationale ? Quelles politiques publiques proposer pour répondre à ces défis, que ce soit dans le domaine climatique, de l’emploi, de la formation et de l’enseignement, des transports, de l’éducation, de l’accueil des réfugiés et migrants, ou dans nos relations avec des pays tiers, ou encore du fonctionnement de nos démocraties ?
En écho avec les thématiques posées dans le cadre des 5 scenarii de la Commission européenne pour l’avenir de l’Union mais également au regard des préoccupations portées dans d’autres secteurs d’activité comme la culture ou l’égalité des genres, les Rendez-vous auront enfin pour objectif d’être force de proposition(s), susceptibles d’être relayées auprès des instances européennes et nationales ainsi qu’auprès des médias et des citoyens.
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A mesure que les avancées technologiques se multiplient, celles-ci interrogent de plus profondément nos sociétés. Plateformisation digitale, intelligence artificielle, robotisation, industrie 4.0, économie collaborative. Entre enthousiasme et catastrophisme, à quel monde devons-nous nous préparer, tant sur le plan sociétal que dans nos rapports économiques et sociaux ? Et comment s’y préparer?
Quels champions européens digitaux et technologiques, demain, en Europe ? Entre revendications politiques et réalités du terrain, pourquoi l’Europe ne parvient-elle toujours pas à rivaliser avec d’autres ensembles régionaux en matière digitale ou, à défaut, voit ses entreprises les plus prometteuses passer sous pavillon étranger ? Est-il encore possible de changer la donne et comment ?
Si l’Europe veut ambitionner un rôle moteur dans l’économie de demain et être en mesure de parler d’une seule voie à l’échelle internationale, celle-ci ne pourra sans doute faire l’impasse sur la mise en œuvre d’une vision stratégique commune ou, à défaut, convergente entre Etats membres. Mais de quelle vision parlons-nous ? En existe-t-il seulement une sur laquelle s’accorderaient les Etats membres en accord avec les compétences de l’Union, sachant que l’innovation suppose aussi l’existence d’« écosystèmes » suffisamment favorables et reposant sur différents ingrédients : entrepreneuriat, éducation, cadre réglementaire en matière de propriété intellectuelle, de marchés publics, etc. Dépasser les concurrences intra-communautaires au profit d’une approche commune est-il seulement possible? Quelle rôle, également, pour le brevet européen en la matière ? Comment favoriser non seulement l’émergence de nouvelles pousses mais également l’implantation de grands groupes internationaux sur son sol, Quelles préconisations?