L’autonomie des établissements d’enseignement supérieur est une donnée désormais inscrite dans le
paysage universitaire français. Dans ce contexte, comment concevoir l’articulation avec les
rapprochements, les mises en commun et les objectifs et moyens partagés, nécessaires pour être
visibles à l’aune des grands classements internationaux ?
Comment passe-t-on sans renoncement à la diversité des établissements (universités de toutes tailles,
grandes écoles, grands établissements, organismes de recherche) à des ensembles plus larges,
gouvernables, capables de rayonner internationalement ? À une autre échelle, la question de la
coordination entre politiques de site et pilotage national se pose avec autant d’acuité.
Sous l'angle de la documentation, la journée d’étude du 40e Congrès national de l’ADBU offrira un
panorama sur les enjeux de la mise en place de politiques de site : à quels outils recourent-elles (PRES,
pôles d’excellence, de compétitivité etc.) ; quels acteurs mobilisent-elles (recherche, enseignement
supérieur, collectivités locales) ; sur quels moyens et partenariats s’appuient-elles (structures
fédératives, finances, questions juridiques) ; quelle évaluation de leurs retombées peut en être
réalisée ?
Demeure la question de fond pour les bibliothèques : quelle traduction les politiques de sites trouventelles
en termes de politiques documentaires, sur les aspects recherche, formation, vie étudiante,
insertion professionnelle. Comment esquisser alors une cartographie documentaire française ?
Autant de questionnements que les intervenants, la table ronde et le grand témoin auront à c��ur
d’éclairer.