De plus en plus de femmes cherchent à bousculer les institutions religieuses, perçues comme patriarcales. Elles proposent ainsi une relecture égalitariste
des textes sacrés et revendiquent un accès aux mêmes fonctions que les hommes.
Les religions sont-elles sources de contraintes ou au contraire nous invitent-elles à explorer notre relation à l’Autre ? Quelle place pour le discours religieux dans notre société ? Les femmes sont-elles l’avenir de Dieu ? Comment mes convictions sont-elles à la source de mes engagements ?
Pour tenter de répondre à ces multiples questions et sous divers angles d’approche, la Région Grand Est, l’Université de Strasbourg et la Ville de Strasbourg organisent ensemble la deuxième édition du Forum des Religions, qui se tiendra du 15 au 18 octobre prochains à Strasbourg, en partenariat avec Le Monde des Religions et Les Sacrées Journées de Strasbourg.
Ce Forum est issu d’une volonté partagée par les trois entités organisatrices de créer un événement d’ampleur autour de la question de la religion et du dialogue interreligieux.
Les rencontres, conversations et ateliers programmés dans différents lieux de la ville réuniront pour la deuxième année consécutive, des écrivains, des intellectuels et des grands noms du monde universitaire ou religieux pour échanger, croiser leurs regards et partager leurs réflexions avec le public.
De plus en plus de femmes cherchent à bousculer les institutions religieuses, perçues comme patriarcales. Elles proposent ainsi une relecture égalitariste
des textes sacrés et revendiquent un accès aux mêmes fonctions que les hommes.
Comment le discours religieux entre-t-il en résonance ou en contradiction avec
le discours séculier ? Faut-il traduire le vocabulaire religieux pour le rendre audible au sein d’une société sécularisée ? L’approche religieuse est-elle pertinente pour les discussions sociétales de nos jours ?
Les religions sont très présentes dans les débats éthiques actuels. Le Comité National d’Éthique par exemple compte parmi ses membres des personnalités, désignées par
le Président de la République, appartenant aux « principales familles philosophiques
et spirituelles ». Ainsi, l’état laïc invite les différentes voix spirituelles à l’exposition publique
Dans quelle mesure l’enracinement religieux de nos invités a-t-il été le moteur de leur engagement humanitaire, sociétal, entrepreneurial ou créatif ?
Véronique Fayet,
présidente du Secours Catholique depuis 2014. Catholique pratiquante, elle s'est engagée très tôt dans la vie associative
Dans nos sociétés de plus en plus sécularisées, nombreux sont ceux qui estiment
que les religions ne devraient plus avoir leur mot à dire dans les débats publics
et les questions de société. La parole religieuse a-t-elle encore une légitimité
dans un contexte laïc ? Et à l’heure où beaucoup voient les religions comme un facteur de division sociale, de quelle manière peuvent-elles au contraire contribuer au bien commun ?