Les travaux de recherche en Didactique des mathématiques enseignées dans le supérieur et à la transition Secondaire/Supérieur ont été présents en France dès l’émergence de la didactique comme champ autonome de recherche dans les années 1970, en articulation étroite avec le développement des IREMs.
Ces travaux nécessitent pour la plupart des collaborations avec des mathématiciens spécialistes du domaine étudié ; ils sont parfois conduits par des enseignants-chercheurs s’étant reconvertis à ce nouveau champ de recherche. Cette situation devrait a priori favoriser la diffusion des résultats de ces travaux auprès des mathématiciens, mais l’expérience montre que ce n’est pas si simple.
Or à l’heure où l’institution préconise la formation des futurs enseignants-chercheurs, il paraît nécessaire d’inclure dans ces formations les dimensions didactiques qui mettent au cœur de la formation les questions liées à la discipline elle-même, et pas seulement les aspects relevant de la pédagogie universitaire, qui sont certes pertinents mais insuffisants pour nourrir les évolutions nécessaires.
Je proposerai brièvement dans cet exposé un rapide état des lieux des différentes niches et actions permettant ce travail d’interface au niveau local, national et international, et je donnerai quelques exemples de mises en œuvre effectives. Je pointerai également ce qui fait obstacle à une diffusion plus large de ces résultats et mettrai en discussion quelques pistes pour y remédier.
Organisé par l’IREM de Lorraine, l’IREM de Reims et l’IREM de Strasbourg.
Les travaux de recherche en Didactique des mathématiques enseignées dans le supérieur et à la transition Secondaire/Supérieur ont été présents en France dès l’émergence de la didactique comme champ autonome de recherche dans les années 1970, en articulation étroite avec le développement des IREMs.
Ces travaux nécessitent pour la plupart des collaborations avec des mathématiciens spécialistes du domaine étudié ; ils sont parfois conduits par des enseignants-chercheurs s’étant reconvertis à ce nouveau champ de recherche. Cette situation devrait a priori favoriser la diffusion des résultats de ces travaux auprès des mathématiciens, mais l’expérience montre que ce n’est pas si simple.
Or à l’heure où l’institution préconise la formation des futurs enseignants-chercheurs, il paraît nécessaire d’inclure dans ces formations les dimensions didactiques qui mettent au cœur de la formation les questions liées à la discipline elle-même, et pas seulement les aspects relevant de la pédagogie universitaire, qui sont certes pertinents mais insuffisants pour nourrir les évolutions nécessaires.
Je proposerai brièvement dans cet exposé un rapide état des lieux des différentes niches et actions permettant ce travail d’interface au niveau local, national et international, et je donnerai quelques exemples de mises en œuvre effectives. Je pointerai également ce qui fait obstacle à une diffusion plus large de ces résultats et mettrai en discussion quelques pistes pour y remédier.