A l’heure des restrictions budgétaires et du désendettement de l’État, les démarches d’évaluation des politiques publiques se multiplient : adossées à la notion de « responsabilité sociétal des universités » on voit ainsi fleurir aujourd’hui des études d’impact sur la présence manifestement bénéfique d’une université sur un territoire, mais ces études laissent le plus souvent la documentation en dehors de leur champ d’investigation.
Témoigne également de préoccupations similaires le rapport conjoint des Inspections générales des Finances et des Affaires culturelles sur le PIB culturel, paru ce début d’année.
Mais s’il est important de démontrer l’effet de levier des dépenses de l’État sur la production de richesses et l’emploi, il semble plus difficile de cerner la création de valeur propre à l’action publique.
L’ADBU, à travers un partenariat pluriannuel de recherche avec l’enssib, se propose de mieux appréhender cette question, et d’autres.
Quelle est la plus-value des bibliothèques universitaires et de l’IST dans les politiques de formation et de recherche ?
Au-delà, quel est leur impact économique et sociétal ?
Que coûtons nous ?
Et surtout que valons-nous ?
“You must value yourself in today’s economy. If you don’t, you have no value” Tim Lynch, Florida State University Center for Economic Forecasting (“Vous devez vous auto-évaluer/vous accorder de l’importance dans l’économie contemporaine. Si vous ne le faites pas, vous n’avez pas de valeur. »)
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