Dans le cadre de son appui méthodologique aux groupes projet SGBm,
Maurits Van der Graaf a enquêté au niveau international au sujet d’initiatives
de même nature. Il dresse un tableau circonstancié des solutions en
oeuvre ou en projet
rganisées chaque année à Montpellier, les Journées ABES sont un moment privilégié de discussions et de débats avec les professionnels des différents réseaux coordonnés par l'ABES. Elles rassemblent environ 500 professionnels issus du monde de la documentation et des bibliothèques de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et principalement les membres des réseaux dédiés au catalogage (Sudoc, Sudoc-PS, Calames...), à la valorisation des thèses (STAR, STEP, theses.fr) ou à l'achat de documentation électronique.
Pendant ces deux journées se succèdent des interventions d’experts nationaux et internationaux qui offrent un éclairage sur les enjeux majeurs auxquels sont confrontés les bibliothèques universitaires et de recherche, des sessions parallèles, conçues pour faciliter les échanges autour des stratégies mises en œuvre par l'ABES pour un service optimal aux réseaux qu'elle coordonne, ainsi que des tutoriels dédiés à l'utilisation des applications mises à disposition par l'ABES.
http://www.abes.fr/Publications-Evenements/Journees-ABES
jusqu’à récemment, les (méta-)données de bibliothèques étaient diffusées dans
des écosystèmes relativement fermés. Fournisseurs et consommateurs de données collaboraient
étroitement afin de concevoir des extensions spéciales pour les différents formats
d’échange. L’avènement de nouveaux modèles bibliographiques, de codes de catalogage
tels FRBR et RDA, de nouveaux formats d’échange tel RDF a ouvert de nombreux débats sur
la façon de rendre interopérables les données relatives à ces différents modèles bibliographiques,
non seulement entre les bibliothèques, mais aussi sur le World Wide Web
Quelle place pour l’information scientifique et technique ?
A l’heure où de grands bouleversements traversent globalement le monde des bibliothèques
universitaires comme celui de l’édition, que les nouvelles pratiques et nouveaux besoins liés
au numérique gagnent partout en maturité et en ampleur, le rapport spécifique qu’entretiennent
ces derniers au sein de l’espace francophone est interrogé à plus d’un
titre. Nourrissant sa réflexion des observations que permet sa position intermédiaire,
Cairn tentera une lecture prospective et une mise en perspective des enjeux liés à l’évolution
de cette relation.
Intota est un nouvel outil de ProQuest Workflow Solutions, disponible pour les bibliothèques
à partir de juin 2014. Cette plateforme combine différents modules utiles pour gérer l’ensemble
des ressources électroniques, ce dès le début du processus d’acquisition : outil
de découverte Summon 2.0 et résolveur de lien ; ERM ; outil de statistiques. Avec cet
outil, les informations auparavant archivées dans divers systèmes de la bibliothèque
seront centralisées sur une unique plateforme. Les abonnements pourront être simultanément
mis à la disposition des utilisateurs à travers l’outil de découverte Summon 2.0.
Un module pour ebook sur le modèle DDA (Demand Driven Acquisition) sera disponible et
directement lié à Summon.
Dans le cadre de son appui méthodologique aux groupes projet SGBm,
Maurits Van der Graaf a enquêté au niveau international au sujet d’initiatives
de même nature. Il dresse un tableau circonstancié des solutions en
oeuvre ou en projet
Le projet «Cloud-based infrastructure for library data» (CIB), porté par trois réseaux de
bibliothèques allemandes (HeBIS, BVB et KOBV), vise à une réforme de la répartition
traditionnelle du travail entre les systèmes intégrés de bibliothèques (SIGB) et les réseaux
de catalogage régionaux. Il aboutira à un important redéploiement du catalogage et des
SIGB vers les plateformes internationales. Outre les éléments fondateurs du projet, Uwe
Risch en présente un point d’étape.
Le SGB mutualisé est un projet coopératif de l’ABES et des établissements qui souhaitent
moderniser leur SIGB, bénéficier d’outils véritablement adaptés à la mixité des collections
physiques et numériques, construire une expertise collective tout en gardant leur autonomie,
améliorer la cohérence et la qualité des données locales et nationales. Pour atteindre
ces objectifs, le SGB mutualisé a tout autant besoin de services internationaux que de
services nationaux comme Bacon et le Hub.
Derrière la notion de «hub de métadonnées», il y a l’idée selon laquelle, autant que possible,
les données doivent rester indépendantes des systèmes qu’elles alimentent. C’est vrai du
Sudoc. Ce le sera encore plus pour les SGBm. Pourquoi cette indépendance est-elle importante
? Quelle stratégie adopter pour tendre vers cet idéal ? A quelle échelle faut-il agir ?
Selon quelles modalités d’organisation ? Avec quelles solutions techniques ?
Les bases de connaissances sont au coeur des systèmes traitant les ressources en ligne :
listes alphabétiques, outils de découverte, ERMS. La qualité des données que l’on y trouve
et leur pertinence par rapport au contexte français revêt donc une importance capitale.
Adossé au Hub de métadonnées, le projet BACON, pour Base de Connaissance Nationale, a
donc comme objectif de concourir à l’amélioration du signalement des ressources en ligne
au sein des outils en place et de ceux à venir.
Les questions soulevées par le projet SGBm ainsi que par les projets connexes Hub et
Bacon, sont nombreuses, comme en témoigne la richesse des échanges à ce sujet lors de
la journée d’étude organisée par l’ADBU. La parole est ouverte !!!
Avec la participation de l’ensemble des intervenants, de membres des groupes de travail et
sites pilotes SGBm.