En Europe la majorité des décès a lieu en établissement de soins.
Si les progrès de la médecine nous garantissent des thérapies plus efficaces et une meilleure espérance de vie, nous sommes désormais plus nombreux à mourir à l’hôpital au terme de traitements de plus en plus longs. Dans les situations de fin de vie, tenant compte des possibilités tant d’amélioration de l’état du malade que de sa qualité de vie, la question se pose de la limitation ou de l’arrêt d’un traitement. Il en est de même pour l’initiation d’un traitement qui aurait pour but notamment de lutter contre la douleur, mais qui pourrait avoir comme conséquence de raccourcir la durée de vie.
Quels critères doivent présider à la décision d’initier, de limiter ou d’arrêter un traitement médical dans les situations de fin de vie? Quels sont les acteurs de cette décision ? Médecins, équipe soignante, patient, proches, quelle est leur place respective dans ce processus ? Que faire lorsque le malade n’est plus apte à exprimer sa volonté ? Comment prendre en compte les souhaits précédemment exprimés par le malade ?
Professionnels de la santé, associations de malades, sociologues et juristes, tous ces secteurs seront représentés à l’occasion de ce symposium pour engager une réflexion européenne sur ces questions en privilégiant une approche concrète s’appuyant sur des exemples. Les objectifs de ce symposium seront de clarifier les concepts pour lever les éventuels malentendus, et d’identifier les points de convergence et, le cas échéant, les divergences. Les conclusions de ce symposium pourraient ensuite servir de base à l’élaboration de lignes directrices sur le processus décisionnel en matière de traitements médicaux dans les situations de fin de vie.
http://www.coe.int/t/dg3/healthbioethic/default_en.asp