Les deux dernières décennies ont vu la réalisation d’un grand nombre de projets de
numérisation qui n’ont toutefois pas débouché sur la création de plateformes collaboratives
et intégrées susceptibles de constituer un support durable, que ce soit pour une recherche de
qualité, pour l’enseignement, ou pour des initiatives de toute nature.
Chercher à modéliser la diversité des ressources culturelles et des histoires collectives qui
leurs sont associées, et cela sous différents points de vue, demeure un défi de taille.
En dépit d’un investissement considérable, l’usage de la technologie pour une modélisation
du patrimoine culturel en est resté à un stade expérimental et parcellaire.
Cette communication cherche à établir en quoi la modélisation de la connaissance du
«monde réel » contribue à dresser une image fidèle et attrayante du patrimoine culturel, à
l’intérieur et au-delà des frontières nationales.
Concocté cette année avec un comité de programmation élargi à des personnalités extérieures (Laurence Grand pour l’INIST, Gildas Illien pour la BnF, Monique Jolly pour Couperin et Valérie Travier pour l’ADBU), le programme 2015 est placé sous le signe de la transformation – des données, des pratiques, des systèmes… En effet, qu’il s’agisse de la conférence inaugurale confiée à Dominic Oldman, responsable du projet Research Space au British Museum, de l’intervention de Renate Behrens (Deutsche National Bibliothek-DNB), qui présentera la transition bibliographique dans les pays germanophones, ou des différentes interventions des collègues de l’ABES invités à faire le point sur les projets en cours et leurs interactions, il s’agira d’explorer comment ces transformations se mettent concrètement à l’œuvre dans nos professions.
Les deux dernières décennies ont vu la réalisation d’un grand nombre de projets de
numérisation qui n’ont toutefois pas débouché sur la création de plateformes collaboratives
et intégrées susceptibles de constituer un support durable, que ce soit pour une recherche de
qualité, pour l’enseignement, ou pour des initiatives de toute nature.
Chercher à modéliser la diversité des ressources culturelles et des histoires collectives qui
leurs sont associées, et cela sous différents points de vue, demeure un défi de taille.
En dépit d’un investissement considérable, l’usage de la technologie pour une modélisation
du patrimoine culturel en est resté à un stade expérimental et parcellaire.
Cette communication cherche à établir en quoi la modélisation de la connaissance du
«monde réel » contribue à dresser une image fidèle et attrayante du patrimoine culturel, à
l’intérieur et au-delà des frontières nationales.
Des SIGB au SGBm, du SUDOC(1) à SUDOC-2, d’une logique de collection à une logique de services,
des CADIST à CollEx, d’une logique de silos à une logique de réseaux, du cata-logage au cataliage,
transition bibliographique, autant de mutations, de transitions que l’ABES est déterminée à
accompagner. Un engagement des équipes de l’ABES et aussi, surtout, de leurs réseaux par la mise
à disposition de leur expertise et savoir-faire. Garder la maitrise du présent tout en préparant l’avenir,
tel est l’art de la transition.
Les métadonnées ne sont pas une fin en soi, mais un moyen de proposer des services. Ouverture
et visibilité des métadonnées, articulations des métadonnées de publication et de données de la
recherche, valorisation et aide au pilotage, inscription dans le web sémantique, au travers de quelques
questions-clés, chaque intervenant proposera son point de vue sur le rôle que l’ABES peut être amenée
à jouer dans l’écosystème des métadonnées et sa relation avec d’autres acteurs impliqués dans la
production, la structuration, la diffusion et la réutilisation de contenus scientifiques et techniques.
Depuis plus de dix ans, la communauté des
bibliothèques germanophones s’occupe de la
migration vers une norme internationale des
règles de catalogage. En 2012, il a été décidé
de passer à la norme Resource Description and
Access (RDA).
Cette décision a été réalisée dans le cadre d’un
projet concernant les trois pays placés sous la
direction de la Bibliothèque Nationale d’Allemagne. Ce projet devrait être achevé en 2015.
Cette présentation a pour objectif de montrer les implications de cette migration pour les bibliothèques
ainsi que pour les institutions culturelles comme les archives et les musées
Un point sur la réorientation des
travaux français sur RDA dont le
résultat le plus visible consiste en
la publication progressive à partir de
2015 d’un « RDA-FR », suivi d’un
compte-rendu des actions entreprises
par les deux agences bibliographiques
nationales, ABES et BnF, pour parvenir
à une « FRBRisation » automatique
de leurs données respectives. Ce
panorama sera complété par
une communication sur l’outil de
production mis en place par Électre,
qui a été développé autour du
modèle FRBR.